Enregistré le 6 mars 1999
(en français)
E : Donc voilà hm ++ comme on l’a fait la dernière fois
donc je +/ + je te demanderai la chose donc avant de faire ça (L : hm) tu
peux me dire ce que tu penses + de l’imparfait du passé composé, dans quel cas
on emploie l’un et l’autre (L : hm) hm ++ ouais je me souviens que c’était
bien la dernière fois oui + donc bon je crois que y a pas trop de changements
++
L : Euh ouais + hm depuis euh... j’ai pas bien
développé mon... + mon opinion sur... l’imparfait et... (E : ah oui tiens)
passé composé
E : Oui tu peux même le dire en coréen (rire) hm (L :
hm)
(en coréen)
E : Tu peux parler en coréen à partir de maintenant.
L : Hm. (rire) Depuis l’autre jour (E : hm) euh...
comme je n’ai pas d’occasions particulières de travailler là-dessus, (E : hm
hm) je ne pense pas qu’il y ait eu de changements. Et puis dans l’exercice (E :
hm) + peut-être j’aurai des réponses différentes < (rire) (E : < hm
hm) de l’autre jour.
E : Hm oui... peut-être. (L : hm) Si tu me disais
ce que tu en penses généralement ?
L : Hm... comme je t’ai dit la dernière fois, je pense
que le métaphore qu’a utilisée le professeur n’est pas mal. (E : hm) Donc
euh... c’est-à-dire... à un moment donné, (E : hm) à une période
(E : hm), sans penser à une durée absolue (E : hm), parce que ça peut
être relatif, l’imparfait, il correspond, sur une scène (E : hm), au fond
de la scène [mute twi-e pekyông-i twe-nûn]. ++ Et le passé composé s’utilise
pour les... actions des acteurs (E : hm) qui font évoluer les
événements. + Hm. (E : hm) Donc dans un laps de temps donné [ôttôn kikan an-esô], l’imparfait est un temps qui le fait durer et le maintient [sikan-ûl jisokjôkûro kkûl-ko naka-nûn,
yuji-siki-ô-ju-nû-n sije] (E : hm),
le passé composé coupe le temps en séquences [tallak
tallak ji-û-myônsô]. (E : hm) hm
et le change [jônhwan-siki-nû-n]. (E : hm) Ou alors hm + < il
est plus concret. (E : < il n’est pas continu) Hm comme ça, il
coupe le temps en séquences [ttak ttak
irôkkhe], (E : coupe) coupe... ++
On ne peut pas le voir complètement comme ça mais (E : hm) en général, ça
m’a l’air comme ça. (E : hm) Il peut entrain/ entraîner l’action
suivante ? C’est-à-dire après ça, on attend (E : hm...) la suite/ hm ++ hm
++
E : O.K. Hm alors regardons ça avec les exemples.
C’était tout ? comme explication ?
L : Qu’est-ce qu’il y avait d’autre ? +++ Je crois
que j’avais dit plus de choses que ça (E : hm) que maintenant.
E : Hm oui je crois que tu avais dit ça effectivement.
L : Et ça je pense que j’en ai parlé dans l’exercice.
++ Hm... + passé < composé, imparfait
E : < C’est important de te souvenir de ce que
tu avais dit mais, si tu réfléchis maintenant, tu penses à autre chose ?
L : Ensuite euh pour l’imparfait, outre le cas
précédent, il peut être utilisé pour une situation sans action n’est-ce
pas ? (E : + hm) dans une... période donnée [ôttôn kikan tongan-e]
(E : hm). Dans ce cas là, ça indique une habitude [sûpkwan] (E : hm)
ou une description [myosa], (E : hm) quelque chose comme ça. (E :
hm) On emploie l’imparfait comme ça (E : hm) et puis euh... je me souviens
d’avoir dit ça oui. C’est-à-dire que pour moi, il y a des cas où je ne sais pas
s’il faut employer le passé composé ou l’imparfait. (E : hm)
En parlant comme ça vite à mon niveau (E : hm), hm... quand je ne peux pas
faire attention au passé composé, par exemple au participe passé,
j’utilise l’imparfait.
E : Hm ah oui je me souviens
L : Hm. +++ Je pense pas que ça soit une bonne méthode.
E : Oui mais + comment tu fais dans ces cas là, c’est
une bonne information ++ alors pour le passé composé ? Pas d’autre
< choses ?
L : < Le passé composé, hm... hm... là où je
confonds l’imparfait et le passé composé (E : hm), c’est, quand c’est un
passé comme hier ou avant-hier (E : hm), ou quand je dis, en voyant le
chat qui était malade mais maintenant qui est guéri et qui vit énergiquement (E :
hm), tu sais, il était/a été malade [apû-at-tan-ta] (E : hm), quand je dis ce genre de
chose, on emploie normalement le passé composé. Le sentiment qu’on a sur le
passé est différent en coréen et en français, n’est-ce pas ? Pour cette
raison, quand on parle d’une chose du passé [jinaka-n
yeki-tûl-ûl], et qu’on ne sait pas trop
quoi employer, (E : hm) moi, j’utilise l’imparfait. Pour quelque
chose qui a une certaine durée [jom ûnû
jôngto kikan-i it-nû-n]
E : Hm dans ce cas là, tu emploies l’imparfait ?
L : Oui, c’est-à-dire quand il y a une certaine durée,
on peut utiliser aussi le passé composé si on la conçoit comme une durée
relativement courte. Mais (E : hm) dans ce cas là, je ne sais pas trop (E :
hm) et j’emploie l’imparfait. (E : hm) ++++
E : Quand est-ce que tu ne confonds pas avec le passé
composé ? C’est quand que tu es sûre qu’il faut le passé composé ?
L : Euh je pense qu’on emploie le passé composé
quand on raconte d’une façon concrète des petites choses de la vie quotidienne.
(E : hm) C’est-à-dire que... ++ et puis pour l’imparfait, on
l’emploie bien sûr pour parler d’une habitude [sûpkwan] je faisais telle ou telle chose [kûrôt-ôt-tenta, jôrôt-ôt-tenta] ou j’étais comme ça ou comme ça. Mais s’il
y a une durée donnée, par exemple, qu’est-ce que j’ai fait [mwôl ha-ôt-na]
pendant les vacances comme ça (E : hm), si on a une période donnée [kûrûn kikan-i ju-ô-ji-n kô-myôn] (E : hm), on emploie l’imparfait
si j’ai fait quelque chose d’une façon continue [jisokjôkûro] pendant les vacances ou s’il y a ce genre
de tendance. (E : hm) Hm hm ++ Hm + (E : hm) Mais, à mon avis, pour
le passé composé, il peut y avoir une différence individuelle. + hm ++
E : Tu as dit tout à l’heure qu’il y a une différence
de regard sur le passé en coréen et le français. (L : hm) Comment c’est
différent ?
L : ++ Hm... en général, le passé est euh/ Comme je
pratique toujours le coréen (E : hm), je n’ai pas réfléchi là-dessus d’une
façon systématique (E : hm), donc... ce n’est pas sûr (E : hm). En
coréen, qu’est-ce qu’on met pour le passé ? Il y a -ôt (E : hm)
et qu’est-ce qu’il y a encore ? La plupart du temps c’est ôt,
n’est-ce pas ? (E : hm) Ensuite, quand on parle exagérément, on peut
même dire ôt (particule du passé)-ôt (particule du passé)-ô (terminaison)
(E : hm) Il arrive d’employer deux fois < comme ça (E : < exagérément ?
(rire)) (rire) c’est (E : (rire) < quand est-ce qu’on)
< On doit l’appeler le plus-que-parfait ? ça avait été comme ça
[kû-re-ôt-ôt-ô]
E : (rire) < Donc on l’emploie quand
c’est un passé encore plus loin ? Ou quand on veut insister sur quelque
chose ?
L : Il doit y avoir un peu le fait d’insister. (E :
hm) Si + euh... on avait commencé l’histoire au passé, (E : hm) ça aurait
été kû-re-ôt-ta (E : hm) Mais quand on complète l’histoire avec un
événement qui a eu lieu dans un passé plus lointain (E : hm) en fait
(je) avait fait [ha-ôtôt-ô] quelque chose, comme ça (E : hm)
deux fois (E : hm) hm. Quand on parle normalement, on ne dit pas ça
avait été ça [kû-ret-ôtôt-ô], n’est-ce pas ? (rire) (E : hm)
Hm donc je pense que c’est aussi relatif. Par rapport au temps passé précédent
(E : hm), c’est un peu... j'avais fait quelque chose [ha-ôtôt-ô]+ j'avais fait (quelque chose), j'avais fait (quelque chose) [ha-ôtôtôt-ô] + je pense que hm... ce ne sont pas du coréen standard. Ce
ne sont pas des expressions qu’on recommanderait. C’est-à-dire quand on parle
E : Donc utiliser -ôtôt dès le début, ce ne
serait pas du coréen standard ?
L : Non euh ++ hm... Quand on lit un livre ou un roman
hm... par exemple comment euh on utilise ça souvent en oral (E : hm) hm...
++ euh... + C’est-à-dire qu’il me semble qu’on l’emploie pas souvent.
C’est-à-dire que quand on parle, on l’utilise mais (E : hm) jusqu'à ce
qu’il y ait ces expressions, on n’emploie pas de phrases qui compliquent la
structure [de l’histoire] et qui semblent un peu artificielles.
C’est-à-dire, si c’est quelqu’un qui sait contrôler tout ça, au lieu de dire j'avais
fait telle ou telle chose [ha-ôt-ôt], il dirait par exemple j'avais fait
telle ou telle chose [ha-ôt] (E : hm). Il changerait le suffixe
final pour pas qu’il y ait répétition, tout en rendant compréhensible + hm ++
E : Donc à l’oral, on l’entend ça souvent mais à
l’écrit, comme dans un livre, on ne voit pas souvent ?
L : Hm (E : hm) j’ai l’impression. (E : hm)
E : Hm mais donc, le coréen et le français
< XXX
L : < Donc (E : hm) ++ En coréen le/ j’avais
fait telle ou telle chose pendant les vacances [ha-ôtôt] (E :
hm), quand on dit ça, même si on a utilisé -ôt, hm on comprend n’est-ce
pas. Ça ne sonne pas bizarre. (E : hm) Mais + comme l’imparfait/
un/ en français < il y a l’imparfait aussi (E : < on
doit choisir hm) en général (E : hm). Ou alors hm... hier j’ai fait [-ôt]
quelque/ j’ai frappé le chat, si on dit ça, ce serait le passé composé (E :
hm). Euh... en fait euh une erreur/ on peut peut-être comprendre différemment,
on peut savoir qu’il y a un sentiment différent, mais une personne qui n’a pas
étudié spécifiquement la grammaire de la langue étrangère pourrait très bien
utiliser les deux, sans réfléchir trop.
E : Hm pour j’ai frappé le chat (L : Hm)
Les deux... elle pourrait utiliser l’imparfait, le passé composé,
les deux ?
L : Hm hier il a plu toute la journée. (E :
hm) Dans ce cas, en français, on dirait il pleuvait tout la journée.
Et puis j’ai frappé [ôtôt] le chat (E : hm) ai frappé [-ôt].
(E : hm) C’est aussi ôt, donc ce sera le passé composé. (E :
hm) On n’aurait pas donné des coups continuellement. (E : hm) Mais le
coréen n’est pas tellement + Est-ce qu’il y a autre chose ? D’autres
expressions ? Pas... (E : en coréen ?) hm ++
E : Ce qu’on peut marquer en coréen, c’est était en
train de faire quelque chose
L : Hm était en train de faire < quelque
chose (E : < était en train de faire, < à part
ça) < il était en train de pleuvoir
E : On peut marquer ça < oui
L : < Hm J’ai l’impression que c’est comme ça.
(E : hm) Donc + pour nous, c’est un peu < la sensation
E : < En coréen, avec -ôt, on voit le
passé un peu globalement (L : hm), en français, un peu (L : hm) il
faut marquer comme ça ?
L : Hm et puis en coréen, il y a d’autres choses,
d’autres domaines qui sont développés (E : hm) et dont le français ne s’occupe
pas ++ Oui. (E : hm) Donc pour l’imparfait et le passé composé,
je n’ai pas de sentiments très clairs. (E : hm) Même après dix ans, vingt
ans de séjour ici, (E : hm) je me demande si ce serait clair pour moi. A
moins que je continue à travailler là-dessus. (E : hm) Parce que c’est
pas quelque chose qui continue depuis l’enfance comme une habitude. (E : hm)
E : Oui. Mais essayons de réfléchir un peu maintenant
ne serait-ce que cet entretien. (L : (rire)) Oui, commençons par
l’exercice un. Je peux noter ce que tu me diras
L : Oui. Je dormais mon fils m’a téléphoné
d’Australie hier soir hm +++
E : Tu me diras pourquoi tu as choisi ça.
L : Le numéro un exercice (E : hm) (rire)
(E : hein ?) (rire) C’est les erreurs (rire). Ça correspond
sans problème à ce que j’avais dit au début. J’étais en train de dormir [ja-ko it-ôt-tô-n], hm... c’était un arrière-plan [pekyûng], une situation [sanghwang]. (E : hm)
Dans cette situation, euh... il y a eu un événement [sakôn] (E : hm) qui
était que mon fils m’a tél/ téléphoné. Il m’a appelé. (E : hm)
Comme ça, sans problème, l’événement de téléphone, le fait qu’il a téléphoné
est un événement, (E : hm) hm. Ensuite, euh le fait de dormir est une
situation + relativement à long terme (E : hm) par rapport à
l’appel téléphonique ++
E : C’est-à-dire la situation, c’est continu en
général ?
L : Oui (E : hm)
E : Là, on ne peut pas changer je dormais,
en j’ai dormi, < dans cette situation ?
L : < J’ai dormi hm... euh...
j’ai dor/ je pense que on dirait plus souvent je dormais
+++
E : Hm O.K. le suivant
L : Ensuite, dimanche soir ça aussi
j’avais du mal. Hm ++ C’est-à-dir
e,
la situation globale ne me paraît pas suffisamment (E : hm) hm... ++
euh... n’était pas très claire pour moi. (E : hm) Donc + euh j’ai
rencontré Paul. (E : hm) Je ne sais pas si Paul est maintenant à Paris/ il
est de retour (E : hm) ou il est parti et n’est plus là (E : hm)
E : Même si tu as lu toute l’histoire ?
L : ++ La dernière fois/ je me souviens que je ne
savais pas trop (E : hm) (...)
E : Oui et alors ?
L : Dimanche dernier j’ai rencontré Paul
(E : hm) hm... +++++++++ j’ai rencontré Paul qui partait pour
Chamonix
E : Hm tu as décidé comme ça ?
L : + Oui (rire)
E : Tu dois me dire tout ce que tu penses maintenant.
L : Oui. (rire) il avait beaucoup de bagages et
ses skis sur l’épaule (E : hm) et... je l’ai
accompagné à la gare (E : hm) il y avait énormément de monde
dans le train (E : hm) et +++ euh il a pas pu trouver de
place assise (E : hm) ou il ne pouvait pas trouver de place
assise
E : On peut dire les deux ?
L : Hm. Ce qui m’a posé un problème la dernière fois (E :
hm) c’était qui partait et qui est parti. Le reste
ça allait et seulement le premier et le quatrième (E : Hm hm le
quatrième)
E : Donc tu dis que maintenant partait
est mieux.
L : + Oui. Parce que Paul est une tierce personne. (E :
hm) Mais, je ne sais pas ça. Selon que Paul est revenu ou pas, je pense que
c’est différent. (E : hm hm) Donc soit on ne sait pas si Paul est revenu
ou non (E : hm), s’il est pas revenu, je pense qu’on peut dire qui
partait. (E : hm) On raconte juste la situation. (E : c’est
une situation) Hm. Soit c’est une situation ou alors le... hm c’est-à-dire, la
situation du passé (E : hm), dans le passé. + Hm ++ Paul + qui était en
train partir (E : Paul qui était en train de < partir)
< Hm hm Paul qui par/ allait partir, partait. (E : hm) Hm.
Ensuite...
E : Mais si il est parti et est revenu, dans ce
cas ?
L : Non non, même s’il était revenu (E : hm) ce ne
serait pas le passé composé. ++ Non non donc même avec le passé
composé, j’ai l’impression qu’il n’est pas revenu. (E : hm...) Quand
on dit qui est parti, il est complètement + parti maintenant. (E :
hm) + Donc il n’est plus là. (E : hm) Qui est parti, c’est
une situation où il n’est plus là, et qui partait, j’ai
l’impression que c’est quand on parle sans y penser. (E : hm) +
L : Donc euh... + il avait beaucoup de bagages
(E : hm), parce que c’est une description (E : hm) de la situation de
Paul. (E : hm)
L : Alors je l’ai accompagné à la gare.
(E : hm) Donc dans la situation, il y avait une cause + hm... euh...
ensuite on fait avancer la situation (E : hm) hm... je l’ai accompagné à
la gare. (E : hm) Comme il y a la suite, je pense qu’on peut dire
simplement je l’ai accompagné.
E : Ce n’est donc pas une description de
situation ?
L : Hm (=non). C’est simplement une action. (E :
hm)
L : Ensuite, on est allé là-bas, et il y avait du
monde. (E : hm) Là, la scène a changé, on décrit une autre situation. (E :
hm) Donc il y a pas de problème ici. (E : hm)
L : Ensuite, si on dit il n’a pas pu, (E :
hm) là aussi le + un moment donné (E : hm) + le... je ne sais pas
trop s’il n’a pas pu trouver de place (E : hm) ou il cherche, il cherche
mais il ne trouvait pas de place pendant un certain moment. (E : hm...)
Donc après hm... cette personne euh/ ce passage est un extrait de quelque chose
n’est-ce pas ? (E : hm) Donc s’y a par la suite des actions,
on pourrait dire il n’a pas pu, et euh... si l’histoire finit ici
< comme ça, (E : < l’histoire finit hm) euh... on pourrait
dire il ne pouvait pas. Si, dans la suite de l’histoire, on dit
qu’il n’a pas pu trouver de place (E : hm) et il est descendu, (E : hm)
++ dans ce cas, (E : hm) + il n’a pas pu serait correct. (E :
hm) ++
E : O.K. ++ si on emploie ici l’imparfait, ce serait
une description de situation ?
L : Oui (E : hm) ++
E : O.K.
E : Numéro trois
L : Hm ensuite ++ hm... ++++ hm +++ ça, on pourrait
dire les deux. (rire) (E : hm) Dans chaque parenthèse < XX
E : < Dans chaque parenthèse ? Donc on
peut dire quand il a ouvert, et quand il ++ à
l’imparfait ?
L : Hm. Mais c’est un peu + la relation + même si la
relation change. (E : hm) C’est-à-dire que, quand il a ouvert la
porte (E : hm) elle souriait (E : hm +
imparfait) Hm et (E : et) lui a dit
(E : hm) je t’attendais
E : Bon alors, quand il a ouvert et elle lui a/
elle lui souriait, quel est le sens ?
L : Hm... + quand il a ouvert la porte brusquement, (E :
hm) cette femme ah/ cette femme s’attendait à le voir, et continuellement [i saram-i o-l kô-rûl kiteha-myônsô kesok] hm... comme ça un peu + dans une situation
+ d’attente ou de connaissance [yakkan
kite animyôn a-nû-n sangthe-esô] (E :
hm) + elle maintenait la situation [kû
sanghwang-ûl yujisiki-ô-o-at-tô-n kô].
++
E : Quelle situation ?
L : Hm elle était en train de sourire [miso-rûl jit-ko it-ôt-ta] (E : hm) parce qu'elle s'y attendait [yekyô-ûl ha-ko it-ôt-ki ttemune] (E : hm) Hm <et en même temps
E : <Donc elle savait déjà qu'il viendrait et (L :
Hm) elle était en train de sourire [ut-ko
it-ôt-ta], c'est ça ? ++ <Alors
quand\
L : <C'est peut-être différent à cause du verbe sourire
? +++
E : Donc si on le met à l'imparfait souriait
(L : hm), c'est qu'elle est en état de sourire [ut-ko it-nû-n sangthe]
quand on a ouvert la porte [mun-ûl
yô-ôt-ûl tte] ?
L : C'est-à-dire euh on ouvre la porte/ oui avant qu'on
ouvre la porte, le bruit de quelqu'un qui court/ non <quelqu'un arrive en
courant ou euh c'est-à-dire
E : <A partir de ce moment hm
L : Donc quand elle a dit quelque chose, elle a dit je
t'attendais [kitari-ko it-ôt-ô] (E : hm hm). On peut dire ça comme ça
(E : hm) ++ Ensuite si/ autre… euh un autre/ Si on dit comme ça Quand
il… ouvrait la porte (E : hm) il lui a souri (E :
hm) et lui a dit je t'ai attendu (E : hm) + (E : hm)
Cette phrase semble plus… *dynamic*. + (E : hm) Donc hm… + plus… l'action
d'ouvrir la porte (E : hm) hm… par rapport à l'action de parler en
souriant (E : hm) hm… + euh est-ce qu'il faut dire plus long terme
? + C'est-à-dire hm + Elle peut constituer plus un arrière plan, ou alors
est-ce qu'on peut dire seulement + quand il a ouvert ? ++
E : Si on regarde le cas de quand il OUVRAIT la
porte elle lui a souri, (L : hm) la porte + <XX ?
L : <C'est l'état où la porte s'ouvre graduellement
[mun-i yôl-i-ô-ji-ko it-nû-n sangthe].
E : C'est l'état où la porte n'est pas encore
complètement ouverte.
L : Le fille voit le garçon (E : reconnai/ + elle
a souri), et elle a souri (E : hm)
L : Ensuite + elle dit je t'ai attendu [-ôt]
(E : hm) je t'ai attendu [-ôt] plutôt que je t'attendais [-ko it-ôt]
E : Hm ah ici c'est mieux je t'ai attendu [-ôt]
L : + On pourrait dire les deux
E : On peut dire je t'attendais
aussi ?
L : Hm.
E : On peut dire je t'attendais (L :
hm) et je t'ai attendu (L : hm) + Hm alors quels sont les
sens ? quelle est la différence de sens ? entre je t'attendais et
je t'ai attendu
L : Si on dit je/ je t'attendais (E :
hm), ah non je t'ai attendu (E : hm) semble hm… + plus ++
hm… + volontaire [jom tô ûitojôki-l kôt
kat-û-n kô] que je t'attendais
(E : + volon<taire [ûitojôk]) <un peu (E : hm…) Je crois que
j'ai parlé la dernière fois des choses dynamiques ou passives quelque
chose comme ça. (E : hm) +
E : Avec le passé composé, j'attendais (L : hm)
avec une intention certaine d'attendre ?
L : Euh j'ai l'impression qu'il y a plus de volonté
E : Il y en a beaucoup plus et si on dit je
t'attendais ?
L : ++ C'est un peu vague [jom makyônha-n]/ +
C'est (E : hm) un peu vague [makyônha-n
kô it-jyo]
E : Hm euh <on est pas sûr qu'il vienne ?
L : <Il peut venir comme ne pas venir
E : Mais on a attendu pour voir, c'est ça ? (rire)
L : Ou alors… hm ++ hm + oui (E : hm) ++
E : Donc ça.. dans ces trois endroits, les deux sont
possibles
E : Et pour elle lui a dit, on peut dire
que a dit ?
L : ++
E : On ne pourrait pas dire <lui disait
?
L : <Hm… Bon je ne dirais pas qu'on ne le dit jamais
(E : hm) mais je crois qu'on le dit pas souvent. (E : hm) +
E : Pourquoi on ne le dirait pas ?
L : ++ Hm… +++ Eh bien le verbe dire
lui-même n'est pas tellement (E : hm) hm… le verbe lui-même (E : hm)
+ euh non hm. On pourrait dire elle lui disait/ ah elle lui
disait, mais la phrase suivante est trop courte, non ? (rire) ++ (E :
(rire)) Je t'atten<dais -dais -dais (E : <XX (rire)) ça ne
doit pas être ça donc <(rire) (E : <(rire)) Il suffit de dire une
fois je t'ai attendu
E : Donc longtemps le contenu de la phrase ne dure pas
longtemps (L : hm) Donc XX (rire) (L : (rire)) Mais les trous
précédents quand il a ouvert et elle lui souriait,
les deux sont possibles (L : hm) Dans ce cas, il y a quatre combinaisons,
<n'est-ce pas ? (L : <hm (rire)) Alors les quatre sont tous
possibles ? ou comme tu as dit tout à l'heure, a ouvert et souriait,
ou ouvrait et a souri, ces deux combinaisons sont
seulement + <possibles ?
L : <Oui ça revient à\
E : Hm essayons. Par exemple, les deux au passé
composé, quand il a ouvert, elle lui a souri, ça marche ?
L : J'ai pas tellement envie de dire comme ça mais (E :
hm) + hm… Je crois que j'ai déjà vu des phrases comme ça (E : hm) Hm XX je
ne sais pas si c'est correcte mais (E : hm), quand il y a une subordonnée
qui commence par quand (E : hm), et ensuite la principale (E :
hm), en général, si on considère ça comme une règle, j'avais pensé que si l'une
des deux est un arrière plan et l'autre est un événement, pour l'un, on utilise
l'imparfait (E : hm), et pour l'autre on emploie le passé composé (E :
hm). Mais hm… dans certains cas, le professeur avait dit qu'on peut mettre [le
même temps] dans les deux (E : hm), qu'il y avait pas de problème
E : Donc ça peut marcher ?
L : Hm. J'ai pas tellement envie de l'employer comme ça
mais (E : hm) ça peut être possible (E : Et <ensuite\) <XX Si
la situation continuait successivement en étapes [sangwhang-i
yônsokjôk-ûro] (E : hm), il a
ouvert la porte [mun-ûl yôl-ôt-ô] (E : hm), elle a vu le garçon entrer [mun-ûl yôl-ôsô namja-ka tûlôo-nû-n kô-rûl
poko] et lui a souri [ut-ôt-ô]
(E : hm), et lui a dit [kûrôko
yeki-rûl ha-ôt-ô] (E : hm), comme
ça (E : Hm c'est-à-dire\), si c'est successif comme ça [kûrûnsik-ûro yôntchajôk-ûro twe-nû-n kô-myôn] ++
E : De ce point de vue, on peut utiliser comme ça. (L :
hm) Hm mais toi, tu n'as pas envie de l'utiliser comme ça dès le début + Hm ?
(L : Hm) Hm alors le reste… une autre possibilité, c'est quand il
ouvrait la porte, elle lui souriait, les deux sont à l'imparfait
L : Je pense que c'est pas bon.
E : Hm pourquoi ?
L : + (E : quand il ouvrait elle lui
(bas)) ++ Pourquoi… c'est pas ça (E : hm), ça aussi c'est une sorte de… on
raconte quelque chose <quelque (E : <hm) histoire (E : hm). Ce
n'est pas une description totale et on raconte un événement (E : hm), donc
je me demande pourquoi on utiliserait tout le temps l'imparfait
E : Hm. Donc faire une description continuellement,
c'est (L : hm) un peu + Hm ++++ Mais si on avait cette phrase, qu'est-ce
que ça pourrait vouloir dire ? quand il ouvrait, elle lui souriait
L : ++++ Hm… + dans ce cas (E : hm), dans le verbe
ouvrir lui-même, il y a un sens + C'est-à-dire, la fille ne
faisait pas qu'attendre le garçon, elle ne savait pas seulement qu'il allait
venir (E : hm), l'action d'ouvrir elle-même (E : hm) hm… Cette action
est liée au garçon et je pense que la fille a son sentiment là-dessus. + C'est
trop compliqué XX
E : + Qu'est-ce que ça veut dire ?
L : Hm… Si/ si on emploie deux fois l'imparfait,
il y a autre chose que le fait qui a eu lieu (E : hm) + Les habitudes
qu'ils connaissent bien (E : hm) ou des comportements qui se répètent. (E :
hm) Par exemple le/ notre/ le benjamin (E : hm) traîne un jouet par terre
(E : hm) Hm… Si ce n'est pas une seule fois qu'il fait ça, mais il a
l'habitude de traîner un jouet (E : hm), dans ce cas, la maman qui le
regarde (E : hm), elle sourit mais ne fait pas que penser à son enfant +
Elle sourit en voyant ce qu'il fait, la situation. Hm… Le fait d'ouvrir la
porte (E : hm), le fait de sourire (E : hm), tout ça\
E : Donc ici, ça montre une action répétitive ?
L : J'ai l'impression un peu hm…
E : O.K. alors le fait d'ouvrir la porte et le fait
qu'elle sourit, quel est le lien ?
L : Hm… ça aussi hm… (E : Il y a deux actions et
comment elles) + Je pense que c'est simultané [tongsi-e]. (E : hm) Simultanément [tongsi-e],
dans une certaine durée [ûnû
kikan-tongan] (E : hm), dans une
durée déterminée <en même temps [ûnû
iljûng kikan-tongan tongsi-e]
E : <Une certaine durée. (L : hm) Ça a lieu en
même temps dans une durée et ça marque une action répétitive. (L : hm)
C'est compliqué si on emploie deux fois ça (rire) (L : (rire)) O.K. Donc,
c'est mieux d'utiliser l’un et l’autre, <selon ta position ? (L : Hm)
L : <Quand on raconte + comme ça (E : <des
choses générales) <des choses générales (E : hm) c'est plus (E : hm)
++
E : O.K. Ensuite, même si on emploie les deux dans les
deux premiers, on peut dire je t'attendais et je t'ai
attendu, les deux ?
L : J'ai l'impression (E : hm) J'ai l'impression.
E : O.K.
E : Ensuite numéro quatre
L : Hm hm hm… ++ Mes amis Norvégiens ont voulu
visiter depuis longtemps la Bretagne (E : hm) euh… ils sont
partaient ah/ partis (E : hm) enfin la semaine
dernière (E : hm) Mais + quand ils sont arrivés à Rennes
(E : hm) et… il pleuvait pendant toute leur ah/ tout
leur voyage (E : hm) + Hm
E : Ils ont voulu c'est
L : Ils voulaient continuellement (E : hm) et ils
ont fini par partir [tchulpal-ûl
ha-kinûn ha-ôt-û-nikka]
E : Hm donc + le passé composé est mieux ?
L : Oui (E : hm) Ensuite (E : hm) euh… c'est
qu'ils sont partis la semaine dernière (E : hm) C'est un événement [sakôn]
? (E : hm) Donc (E : hm) j'emploie encore le passé composé (E :
hm)
L : Hm… ensuite quand on a une subordonnée avec quand,
et la principale (E : hm) hm… quand on est arrivé à un endroit, à Rennes
(E : hm), à leur arrivée, on décrit la situation (E : hm) il
pleuvait et il pleuvait pendant tout leur voyage, je pense qu'on
mettrait l'imparfait
E : Donc ces deux il pleuvait,
c’est le même cas. Ce sont tous deux une description ?
L : Ah… peut-être ça ne l'est pas ++
E : C'est-à-dire <le second. (L : <il
pleuvait) Hm quand tu as mis le deuxième à l'imparfait ++ c'est parce
que c'est une description ?
L : C'est… une description [sangwhang myôsa] et on
peut le voir aussi comme une répétition [panpok] (E : hm) Ou alors comme tu as dit, une
description de situation [sangwhang
myôsa], ensuite pendant une durée [ôttôn kikan-tongan], donc pendant le voyage il a plu tout le temps [pi-ka kesok neri-ôt-ta]. Dans ce cas, même si on les séparait, je
pense qu'on utiliserait l'imparfait + hm +
E : Bon alors si on regarde si l'autre est possible (L :
hm… (rire)) voulaient, ça marche à la place de ont voulu
? (rire)
L : Hm… + hm… + Oui. Je pense que ça marche. (E : hm)
On peut dire ils ont voulu mais, comme il y a depuis
longtemps (E : hm) ils voulaient pendant une… certaine durée. (E :
hm) Donc en plus, ils voulaient ah je pense qu’on peut dire ils
voulaient. (E : hm) Je ne sais pas si c'est bon grammaticalement
(E : hm) mais je pense qu'on peut l'utiliser. (E : hm) Ensuite
E : Sont partis, si on dit partaient ?
L : C'est partir donc [fin de la face A]
E : Où on en était ? Hm quand ils sont partis
ça quand ils partaient ah si on disait ils y partaient
enfin ?
L : Hm + en plus (E : hm) la semaine
dernière (E : hm) est hm… un temps concret, et le mot enfin
(E : hm) ne va pas avec. (E : hm) Si on mettait l'imparfait.
(E : hm) Enfin (E : hm) imparfait, je crois que c'est pas ça (E :
Hm hm) Donc on met le passé composé. (E : hm)
L : Ensuite, comme on le voit souvent, (E : hm) quand
ils (E : hm) sont arrivés à Rennes. (E : hm)
L : Ensuite c'est une explication de la situation (E :
hm) il pleuvait, et il pleuvait pendant tout leur voyage (E :
hm)
E : Ce quatri/ le dernier il pleuvait +
L : Mais au début, j'avais vu ça comme ça. (E : hm)
Hm… + hm ce que tu as pen/ dit au début c'est peut-être mieux. (E : hm) Si
il n'y avait pas la proposition quand ils sont arrivés (E : hm),
ce serait une accentuation par une répétition. Il a plu sans une seconde de
répit. (E : hm) Quand on dit ça, on peut dire il pleuvait et il
pleuvait pendant… tout leur voyage (E : hm) comme ça.
E : Hm donc comme il y a quand, le
précédent pleuvait doit être à l'imparfait, et le second ?
L : Même dans ce cas là, je pense qu'on utiliserait
l'imparfait.
E : Hm, même dans ce cas là ? (L : hm) Donc le
passé composé ne serait pas bon ? (L : Hm + il a plu)
Le dernier, il a plu pendant tout leur voyage ne serait pas bon ?
L : Hm + c'est peut-être possible (rire) +
E : Pourquoi c'est possible ?
L : Hm… +++ la… cette durée ++ l'adverbe qui indique le
temps (E : hm), on peut mettre l'imparfait ou le passé composé selon ce
qu'on pense de l'adverbe. (E : hm… pendant) Oui. Hm + Hm +
Si on considère le « pendant quelque chose » comme une durée
courte (E : hm), par rapport à un autre événement qu'on raconte, la… (E :
hm) durée courte, si elle est concrète, (E : hm) on peut dire il a
plu, ou si cette durée est liée à l'autre (E : hm) hm… ++ hm alors
l'imparfait est peut-être possible. Si on considère la durée comme
longue, et si on continue l'histoire, par exemple, on continue le récit de
voyage (E : hm), dans ce cas, on pourrait employer l'imparfait.
E : Hm ah tout à l'heure, tu avais dit que quand
l'histoire continue, on emploie souvent le passé composé
L : C'est-à-dire, euh… + si la suite continue, on
utiliserait beaucoup l’impar/ le passé composé. Dans ce cas, pour
former l’arrière-plan de tous ces événements, je pense qu'on mettrait…
l'imparfait. Tu comprends ce que je dis, non ?
E : Hm. Les actions <qui viennent après ?
L : <Hm. Pour les englober
E : Pour qu'il y ait un arrière/
<arrière-plan ? hm…
L : <Hm… je pense qu'on mettrait <l'imparfait
E : <Dans ce sens là, même si on emploie l'imparfait,
on peut continuer l'histoire ? (L : hm)
E : Alors, le premier pleuvait, c'est l'imparfait
quoi qu'il arrive. + Au passé composé, on ne peut pas dire quand
ils sont arrivés à Rennes, il a plu ?
L : Si on dit il a plu, j'ai l'impression
qu'il a plu sporadiquement. (E : hm) C'est-à-dire (E : hm) comme ç/
même si la pluie s'arrêtait souvent, on peut dire que pendant le… voyage il a
plu tout le temps, n'est-ce pas. (E : hm) Donc, si ça a continué jusqu'à
la fin du voyage avec répétition. (E : hm) Dans ce cas, au moment où il
pleut concrètement, on peut dire il a plu, mais est-ce qu'on s'occuperait
vraiment de tels détails ? en parlant
E : Pour le moment, on parle du moment où ils sont
arrivés. (L : hm) Hm… Peut-être qu'on ne s'en occuperait pas ici s’il a
plu par intermittence pendant tout le reste du voyage (L : hm) ++ Donc ça
peut marcher ?
L : Si on dit il a plu, (E : hm) +++
hm + dans ce cas, faudrait-il dire quand ils arrivaient ? (E :
hm…) +++++ Parce que + même si on dit il a plu, la situation où
il pleut hm… par rapport au verbe arriver (E : hm), + c'est
plus… ++ c'est une durée plus longue, il me semble. C'est-à-dire hm… quand
ils a/ quand ils sont arrivés dans un moment vraiment court, quand ils
sont arrivés, à ce moment là, il a plu, si on dit ça, c'est un peu maladroit.
Ou alors le verbe arriver, quand ils sont arrivés là-bas et quand
ils sont descendus, descendre, si ce n'est pas ça, et il a plu quand ils
sont presque arrivés, si on dit ça, c'est mieux. Si on veut vraiment utiliser il
a plu.
E : Hm. Si on dit il a plu, ça veut dire
qu'il a plu juste au moment où ils sont arrivés ?
L : Oui moi, je (E : hm) +
E : Tu as cette impression là ?
L : Je pen/ hm oui j'ai l'impression.
E : Hm. Donc est-ce bien nécessaire de dire ça comme
ça ? ++
E : O.K. Ensuite
L : Euh +++ Paul a/ Paul avait vingt ans quand il
a eu son accident de montagne (E : hm) Hm… ++++ Il a res/ il
a resté huit mois à l'hôpital (E : hm) Quand il… quand en
est sorti il était très faible et très maigre (E : hm) + hm… hm… On
ne l'a pas reconnu.
E : Hm Bon Paul avait vingt ans
L : Paul avait vingt ans. (E : hm)
C'est la… situation (E : hm), l'arrière-plan.
L : Ensuite quand il a eu (E : hm) son
accident de montagne, événement. (E : hm hm)
L : Ensuite la dernière fois, j'avais dit il…/ il
restait il est resté, n'est-ce pas ? Mais hm… ce n'est pas mal non plus
de dire il/ il est resté (E : hm) + parce que il est sorti
de l'hôpital. (E : hm) Donc il est resté huit mois, comme
ça, je pense que c'est possible. Ensuite hm… <XX
E : <Donc les deux sont possibles ?
L : Simplement hm (E : hm) hm. +
L : Ensuite, hm… quand il est sort/ + à ce moment là,
(E : hm) là, (E : hm) on emploie le passé composé, (E : hm)
parce que le fait de sortir de l'hôpital, c'est une action. (E : hm)
L : Ensuite on décrit [myosa] la… situation [sangwhang], hm… hm… son
état [kû saram-ûi sangthe], (E : hm) donc on emploie + l'imparfait,
(E : hm) il était très faible.
L : Ensuite, après l'hôpital, on parle de Paul
tout en connaissant sa situation. (E : hm) Hm… même si on ne l'a pas
reconnu [molapo-at-ta ha-tôrato], ça dure juste une seconde. On le reconnaît
maintenant. (E : hm) Donc on ne l'a pas + reconnu. (E :
hm) ++
E : C'est-à-dire que là, on ne peut pas employer
l'imparfait ? <qu'est-ce qui se passe si on dit on ne le reconnaissait
pas ?
L : Hm… Je pense que reconnaissait pas
est bon aussi. (E : hm) Euh… si on dit on ne l'a pas reconnu,
je pense qu'il y a un autre épisode après. (E : hm) Hm… ensuite, si on dit
on ne reconnaissait pas, hm… +++++ C'est quoi ? Ça veut dire
qu'on ne l'a pas reconnu sur le moment, mais aussi on veut mettre l'accent sur
le fait qu'il a beaucoup changé, et qu'il y a eu une période de temps pendant
laquelle on était pas habitué à ce changement. (E : hm…) Dans ce cas, on
ne reconnaissait pas. (E : hm) XX Quand on clôt l'histoire à ce
niveau là, je pense qu'on <peut mettre l'imparfait (E : <l'imparfait)
E : Ah donc, quand on a mis le passé composé, ça veut
dire que quand on l'a vu, « ah il est trop maigre » (rire) (L : hm),
comme ça, c'est une impression du momen ? (L : hm) Ensuite avec
l'imparfait + je l'ai vu plusieurs fois après sa sortie de l'hôpital (rire) (L :
hm <même si je l'ai déjà vu), <mais à chaque fois, je me dis qu’il a
beaucoup\
L : C'est-à-dire, cette impression dure <un peu
E : <Hm pour dire que ça dure. O.K.
E : Mais tout à l'heure, quand tu as choisi il
est resté, c'est que on utilise le passé composé parce qu'il est sorti
de l'hôpital. (L : hm) Mais même si on sait qu'il est sorti de l'hôpital,
on ne pourrait pas utiliser l'imparfait ? <il restait ?
L : <Hm. Dans ce cas, on insiste sur la durée huit
mois
E : <On a mis l'accent ?
L : <Hm Si on met l'accent ou si on s'en préoccupe.
(E : hm) +
E : On pourrait dire <comme ça ?
L : <Hm on pourrait utiliser l'imparfait. Mais, en
parlant, peut-être je fais attention trop à la suite mais, (rire) (E : hm)
ah je l'ai pas reconnu. Mais si on continue l'histoire, il paraît qu'à hôpital,
(E : hm) comme ça, restait, hm… peut être convainquant. (E :
hm) ++
E : Si l'histoire continuait ?
L : Hm. A l'hôpital, il paraît que c'était comme ci ou
comme ça
E : Ah donc, si on ajoutait une histoire quand il était
encore à l'hôpital, avant la sortie ?
L : C'est-à-dire, si on ajoute une histoire de son
séjour à l’hôpital, (E : hm) pendant que l'histoire après quand
continue, brusquement on recule. C'est-à-dire, il est resté huit mois à
l'hôpital, (E : hm) mais il paraît que la nourriture était vraiment nulle
(E : hm), comme ça. (E : hm) Quand on raconte une histoire, on n'est
pas toujours cohérent. (E : hm) On peut mettre autre chose au milieu, à
l'oral. (E : hm) Ici, l'histoire finit là, mais si elle continuait (E :
hm), il est/ il restait huit mois ça serait plus correct. (E :
hm)
E : Ah c'est-à-dire, on emploie il restait,
(L : hm) ensuite on peut raconter une histoire quand il était à l'hôpital.
(L : hm) Mais si on introduit au milieu le fait qu'il en est sorti, (L :
hm) et ensuite ah quand il était à l'hôpital, (L : hm) gna gna gna gna gna
gna (L : hm) comme ça si l'histoire continue ? (L : hm)
L : C'est-à-dire, ça (E : hm), si c'est comme ça,
la proposition quand se trouve tout d'un coup isolée (E : hm),
ou alors mal placée (E : <(rire)) <(rire) Hm. C'est un peu sens
dessus dessous, mais quand on parle, on parle souvent comme ça aussi. (E :
hm) Voilà « c'est comme ça, mais toi, tu es au courant ? » (rire),
quand on parle comme ça par exemple. (rire)
E : Hm hm + O.K. mais là si on regarde seulement la
partie suivante, (L : hm + hm) le passé composé c'est mieux, c'est ça ?
L : Oui, c'est plus (E : hm) simple. (E : hm)
++
E : Mais l'imparfait est aussi possible, dans ce
contexte précis, sans penser à la suite qu'on ajouterait ou pas ?
L : + Hm. L'imparfait me semble aussi possible parce
que (E : Hm c'est-à\) <Hm Je pense que ça dépend des locuteurs. Il
est resté huit longs mois à l'hôpital. + Mais quand il sortait de l'hôpital,
on ne parle pas toujours comme ça, en sachant déjà ce qu'on va dire après. (E :
hm) +
E : O.K. Hm +
E : Ensuite
L : Hier un accident s'est produit au carrefour
de la rue Caillaux (E : hm) et de l'avenue d'Italie.
(E : hm) Il pleuvait. (E : hm). + Un enfant d'une
dizaine d'années faisait du skateboard sur le trottoir de la rue Çaillou.
(E : hm) Quand il arrivait ou quand il est arrivé au
carrefour, il n'a pas pu ralentir et il est tombé sur/ sur l'avenue d'Italie,
juste au moment où une voiture est arrivée. (E : hm) + Elle
l'a heurté violemment. (E : hm) Il n'y avait qu'une seule
personne à cet endroit là. Le passant a couru dans la cabine d'à côté pour
appeler Police Secours. Pendant qu'il a/ pendant il téléphonait, la voiture a
filé. L'enfant se retrouvait tout seul ou s'est retrouvé tout
seul + Il a peur Il avait peur (E : hm) Il a eu peur et il a
réussi à partir lui aussi. (E : hm) +++ Pourtant il
/z/aurait eu mal sûrement. Sinon, ça je ne sais pas trop en français. +
E : <Quoi ? Ce cas là ?
L : <Sinon oui.
E : Avoir mal, ça ?
L : Je ne connais pas la nuance de su/ sûrement.
(E : hm) Ensuite, Pourtant il avait/ euh… + il a eu mal (E :
hm) sûrement + quand il est ressorti de la cabine, il y avait plus
personne ++ Quand la police est arrivée, c'est lui qu'elle a… amené + EMmené au
Commissariat
E : Hm O.K.
E : Un accident s'est produit
L : Oui. Ça c'est hm + Il s'est produit hier (E : hm)
L : Et il pleuvait (E : hm) l'imparfait (E :
hm)
E : Là il a plu est possible ? ou
impossible ?
L : Hm… + Ça peut être une période courte, mais (E :
hm) hm… je pense qu'on utiliserait l'imparfait
E : Hm. Si on le disait, ça indique que le moment où il
a plu est court ?
L : Hm. Par exemple, quand on a appelé la police et
qu'il y avait un moment d'agitation, l'im/ il est possible qu'il n'ait pas plu.
(E : hm hm) Ensuite (E : hm) hm…
E : Faisait du skateboard
L : Hm il était en train de faire le… du skateboard. Ça
aussi, c'est une description de la situation. (E : hm)
L : Ensuite, quand il est arrivé au carrefour
E : Ça, tu l'as fait à l'imparfait ? (L : hm)
quand il arrivait +
L : Même quand il est arrivé au carrefour,
continuellement [kesok yônsokjôkûro] ++ j'ai l'impression que ça continue [yônsokjôki-n nûkkim]. +++ Ce n'est pas qu'il voulait seulement arriver au carrefour
(E : hm), mais il continuait à en faire [kesok
ha-ko it-nûn jungi-nte], et quand on
parle d'un événement non prévu qui a lieu à ce moment là, je pense qu'on
utiliserait l'imparfait. + Hm ++
E : Il n'a pas pu
L : Hm Il n'a pas pu ralentir.
E : Ah il était en train d'arriver, mais il n'a pas pu,
comme ça, il n'a pas pu ?
L : Hm + hm… hm ++++
L : Et si l'on veut, le passé composé est possible, je
crois.
E : Où ?
L : Quand il est arrivé <au carrefour
E : <Ah quand il est arrivé (L : hm
+) Alors, la différence de sens ?
L : + Hm la la nuance (E : hm) est différente. Hm
E : Comment c'est différent ?
L : Avec Quand il arrivait au carrefour
(E : hm), s'il n'y avait pas cet incident, il conti/ il allait passer le carrefour
et qu'est-ce qu'il y a, le rond point aussi <(rire) (E : <(rire))
et continuerait de <faire du skateboard. (E : <XXX) Hm. Ça c'est
selon les locuteurs (E : hm), on coupe ici et là, oui j'ai <cette
impression.
E : <Hm. Si on utilisait est arrivé ?
L : Euh + Il aurait pu vouloir arriver jusqu'au
carrefour (E : hm), ou alors euh… le fait qu'il voulait réduire la vitesse
(E : hm) aurait pu être ce qu'il cherchait réellement, ce garçon + Hm +
E : Ah donc il avait l'intention de réduire la vitesse
et il est arrivé au carrefour, c'est ça ?
L : En arrivant au carrefour, il aurait pu penser à
réduire intentionnellement la vitesse (E : hm), ou alors hm… + hm il
aurait pu penser arriver seulement jusqu'au carrefour. (E : hm) ++ Non.
Selon le point de vue du locuteur, (E : hm) on peut arrêter l'histoire ici
++ hm ensuite on continue l'histoire (E : hm). Est-ce qu'on le considère
comme une action ou non, est-ce qu'on coupe la scène ou non (E : hm), ça
aussi c’est lié
E : Donc les deux sont possibles ?
E : Et il n'a pas pu, et ça ?
L : Hm ++
E : Seul le passé composé est possible ?
L : Il ne pouvait pas (E : hm) peut
être aussi possible. Mais pour moi, je choisirai il n'a pas pu (E :
hm) ralentir
E : Hm pourquoi ?
L : Si on dit il ne pouvait pas euh… ça
veut dire que pendant un moment[ûnû
kikan-tongan], il a essayé et a essayé
de réduire la vitesse [sokto-rûl
nûtchu-ryôko kesok kûrô-ôtôt-nunte] (E :
hm) mais c'était impossible. (E : Hm <XX) <C'est pour ça il est
tombé.
E : Hm il n'a pas pu ?
L : Hm… on ne donne pas d'importance à ça, il n'a pas
pu réduire la vitesse donc il <est tombé
E : <Ah c'est-à-dire, que ce gamin a essayé de
réduire la vitesse ou pas, c'est ça ?
L : Non non.
E : Bon il a voulu réellement ralentir (L : hm) +
mais seulement il n'a pas pu, ça veut dire seulement ça ?
L : Ce serait légèrement une relation de cause et
résulta/ + il voulait ralenti/ il n'a pas pu ralentir (E : hm) et il est
tombé. Comme ça, les choses s'enchaînent simplement + sobrement. (E : hm)
Avec le passé composé, ça fait cet effet (E : hm), et avec l'imparfait
(E : hm) hm… + à la place de la relation cause-conséquence [inkwa kwanke]
(E : hm) ou des actions successives [yônsok
tongjak] + seulement l'explication de
l'arrière-p/ ah un peu d'arrière-plan, et l'événement, ces sens sont plus forts
(E : hm). Il voulait ralentir et a essayé de le faire mais n'a pas pu et
est tombé (E : hm) comme ça
E : O.K. Ensuite sur l'avenue d'Italie juste au
moment où juste une voiture <est arrivée
L : <Est arrivée hm.
E : Là qu'est-ce qui se passe ?
L : Hm… Vu dans la phrase, c'est simplement le temps du
passé composé. (E : hm) Ensuite juste au moment où, ça
aussi… semble bien aller avec le passé composé.
E : Hm l'imparfait n'irait pas bien ?
L : Non. De plus en plus comment + d'abord on raconte
l'arrière-plan [pekyông], et on développe ensuite l'histoire, mais
je pense pas qu'on ferait retomber le récit en utilisant l'imparfait.
E : Hm + où une voiture est arrivée où une
voiture arrivait
L : ++ Euh… si tu commences à poser des questions comme
ça
E : <(rire) Il n'y a pas de fin
L : <(rire) la fin/ euh + (E : non mais moi) ça
(E : hm) on pourrait voir juste au moment où comme quand
(E : hm) hm… et on pourrait dire comme ça il a pas pu ralentir, il
est tombé sur l'avenue d'Italie (E : hm) quand une voiture
est arriv/ ah quand une voiture est arrivée. (E : hm) Les
événements qui arrivent de ce côté là de la voiture. (E : hm) La voiture
arrive [vers le garçon] et de l’autre côté, il n'a pas pu ralentir et il est
tombé, alors que la voiture arrivait XX rencontré (E : hm) Dans ce sens,
on pourrait peut-être utiliser arrivait aussi
E : Hm. Le sens est pareil alors ? qu'on mette le passé
composé ou l'imparfait ?
L : Dans ce cas, hm… le sens hm l'impression que j'ai
est (E : hm) avec arrivait l'imparfait, on explique
la situation de ce côté là [puyôn
sûlmyung] (E : hm) et hm… avec est
arrivé (E : hm), ce n'est pas une explication de la situation (E :
hm) mais quand il n'arrive pas à ralentir, à ce moment là, la voiture apparaît.
E : Hm… O.K. + hm
L : + Elle l'a heurté violemment. Violemment
(E : hm) ça c'est le passé composé.
E : On peut pas mettre l'imparfait ?
L : Non.
L : Ensuite hm… il n'y avait qu'une seule
personne, ça aussi arrière-plan [pekông], description [myosa], situation [sangwhang]. Donc + l’imparfait. (E : hm)
L : Ensuite, dans cette situation, (E : hm) le
passant court vers une cabine téléphonique (E : hm) euh… euh passé
composé. (E : hm) Hm. Parce que c'est une action qui va avoir lieu après [kû taûm-e ilôna-l hengtongi-nikka]. (E : hm)
L : Ensuite euh… ++ pendant + qu'il téléphonait,
la voiture a filé (E : hm hm). La situation [sanghwang]
où cette personne téléphone, parce que pendant ce temps là [kû sikan-tongan-e], (E : hm) la voiture voiture la
voiture a filé, passé composé. (E : hm) ++ Ou bien (E : hm) si
on va chercher plus loin, pendant que la voiture filait, cette personne a
téléphoné. (E : hm) Mais normalement on ne parlerait pas comme ça.
E : De ce point de vue, ça peut être
<l’imparfait ?
L : <Parce que hm + parce que le conducteur a filé
quand il a vu que le passant n'était pas là pour téléphoner.
E : + Hm <c'est ça
L : <Il a dû s'enfuir après le diagnostic de la
situation et après s'être dit qu'il devait filer. Ou si le passant avait vu
filer la voiture, il aurait été en train de noter son numéro d'immatriculation
au lieu de téléphoner <(rire)
E : <(rire) Ça, ça dépend de ce qu'il considère
comme urgent.
L : Ou il est là en disant je m'en fous. (rire)
+ Donc je pense que le premier serait correct. (E : hm) C'était tout
L : Et ensuite + on parlait du passant et après
quand on parle de l'enfant (E : hm), hm… ++ Là les deux sont confus
pour moi. Les deux sont possibles je crois. (E : hm) L'enfant se
retrouvait tout seul, (E : hm) si on dit ça, c'est une situation
ou une description (E : hm), l'enfant était resté seul. (E : hm)
L : Ensuite ++ il a peur/ si on dit il avait peur
il était dans un état continu où il avait peur et hm… +
L : Dans cet état là, il a réussi à partir lui
aussi (E : hm), là, c'est un événement (E : hm), donc le passé
composé. (E : hm) Ou alors (E : hm) si ces trois phrases sont
comme des scènes (E : hm) qui se succèdent (E : hm) les unes après
les autres, l'enfant se retrouv/ s'est retrouvé tout seul (E :
hm) donc ++ il a eu peur (E : hm) comme il n'y a personne,
« je ne sais pas ce que je serai » (E : hm) + même s’il a mal.
Ensuite + donc + ensuite hm même si ce n'est pas une relation cause-résultat,
ensuite il a pu partir, il est parti.
E : Hm + ah… donc à chaque fois, l’imparfait
l’imparfait, le passé composé le passé composé, mais est-ce que c'est possible ?
il se RETROUVAIT tout seul il A EU peur, comme ça ?
L : Hm. Je pense que c'est possible.
E : Hm c'est possible ?
L : Hm.
E : Dans ce cas, il s'est retrouvé tout seul il
avait peur, c'est possible aussi ?
L : Oui
E : Hm + Dans ce cas, tout est possible ?
L : Hm
E : Mais le dernier a réussi c'est le
passé composé ?
L : Hm (E : hm)Ensuite (E : hm) le/ parce que
les deux premiers (E : hm) expriment un état sentimental [kamjông sangthe]. (E : hm) Ou bien (E : hm) la situation [sangwhang].
Ça ne désigne pas la personne qui se lève et bouge et fait quelques mouvements.
(E : hm) Dans ce cas, si on utilise le passé composé, c'est un peu
problématique. (E : hm)
L : Mais pourtant, ça, je ne sais pas trop. Sûrement,
pour moi, ça indique en fait le sens contraire. C'est une supposition, ou au
contraire, sûrement indique un sentiment qui n'est pas sûrement.
Pour se convaincre de ça, on utilise peut-être sûrement. + Hm… Donc si
un tel/ si on est pas euh… sûr de sa propre opinion, mais qu’on essaie de s'en
convaincre ++ « ça a dû être ça », comme ça par exemple, on peut dire
ça en coréen ?
E : Mais je t'avais dit de choisir entre l'imparfait
et le passé composé (rire) (L : donc hm\) Donc hm supposition, donc
comme on ne connaît pas bien (L : hm), si on pouvait utiliser autre chose,
(L : hm) ce serait le conditionnel ?
L : Hm sinon, les deux sont possibles.
E : Où ? tous les deux ? il a eu et il
avait ?
L : Hm (E : hm) Selon comment on voit la situation
[sanhwang-ûl ûttôkhe po-nûnya-e ttarasô], comment on la voit relativement [ûttôkhe sangtejôk-ûro po-nûnya-e ttarasô] (E : hm) il avait mal sûrement,
ou il a eu mal sûrement. (E : hm) ++ <Ensuite
E : <Mais les sentiments dont tu as parlé tout à
l'heure, tu as dit que c'est souvent l'imparfait ? Tu ne l'avais pas dit tout à
l'heure ?
L : Oui mais là, c'est avoir mal plutôt qu’un état
sentimental. (E : hm) En plus, cette phrase donne plus le sentiment du
locuteur que le fait qu'il avait mal, (E : hm) pour moi. (E : hm) ++
Hm. Comment on peut savoir s'il avait réellement mal ou non. (E : hm) +
Puisqu’il n'a pas couru le lui demander. (E : hm) +
E : Donc, de toute façon, les deux sont
possibles ?(L : hm) Hm.
E : Quand
L : Quand l'homme est ressorti (E : hm)
il y avait plus personne (E : hm) Hm, ça tout à l'heure +++
hm eh bien ++ est-ce pareil que l'histoire de la pluie ?
E : Ah tu veux dire que quand ils sont arrivés
c'est pareil <que il pleuvait ?
L : <Oui que la situation. (E : hm) Donc hm…
quand il est ressorti de la cabine téléphonique il n'y avait personne. (E :
hm) Situation. (E : hm)
L : Ensuite quand la police est arrivée
(E : hm) ça, je crois que ce sont des événements qui ont eu lieu
successivement. (E : hm)
E : Quand [la police] était en train d'arriver,
ce n'est pas possible donc ? (L : hm)
L : J'ai l'impression que les actions
s'enchaînent. (E : hm) Donc quand la police est arrivée (E :
hm) c'est lui qu'elle a emmené au commissariat (E : hm) + hm
Et ça montre un peu la contradiction n'est-ce pas. Dans ce contexte, je pense
pas qu'on veuille parler de la situation. (E : hm)
E : Donc pour les deux, le passé composé, c'est
mieux ? (L : hm) hm.
E : Alors, maintenant + (L : (rire)) Alors là par
rapport aux idées que tu avais avant, bon, il y a pas mal de cas similaires. (L :
hm) L'arrière-plan dont tu as parlé, ensuite, les événements, il y avait des
cas où il y avait les deux. (L : hm) Ensuite y avait des choses
différentes de tes idées ?
L : C'est-à-dire, <et puis (E : <c'est
forcément différent mais) ensuite hm… quelque chose d'actif [nûngtongjôk],
ou plutôt hm + *dynamic* ou alors un arrière-plan [pekyûng]
comme quelque chose qui semble suivre son chemin [hûl-ô-ka-nû-n], quelque chose qui semble + passif [sudongjôk-ûro po-i-kôna], qui suit son chemin. +++ Pour l'imparfait,
c'est pas tellement, le passé composé semble avoir plus de volonté,
je te l'ai dit ? <n'est-ce pas ?
E : <Volonté, c'est-à-dire la volonté
de la personne (L : hm) qui fait l'action ? hm.
L : Hm. C'est-à-dire, c'est pas, pour la volonté, que
ça doive réussir ou non, mais c'est hm… plus intentionnel [jom tô ûitojôki-l kôt kat-ko]. (E : hm) Ensuite (E : hm) ++ hm
hm
E : Oui c'est ce que tu avais dit au début. (L : hm)
Hm. Donc ça + ça semble correct, d'après toi <(rire) ? (L : <(rire))
Il n’y avait pas quelque chose qui ne marchait pas ?
L : (rire) +++ Hm hm +++ Je m'en souviens pas (E :
hm) ++
E : Donc ce qui provoque une confusion, c'est quand
c'est selon le point de vue du locuteur. (L : hm) Dans ce cas, le
problème, selon le point de vue, on peut utiliser ceci ou cela. Ensuite il y a
sans doute des cas où il faut absolument utiliser celui-là. (L : hm)
Sinon, c'est soi-même hm… sinon, ce n’est plus la grammaire. (rire) (L : hm)
Hm. + Donc il faudrait bien faire la distinction entre tout ça.
L : C'est-à-dire quand il y a un moment donné précis,
(E : hm) on utilise souvent le passé composé. (E : hm) C'est-à-dire,
quand il y a une contrainte par une autre explication parallèle, ou quand un
moment dans le temps est donné, on utilise le passé composé. Euh… ensuite selon
les caractéristiques des verbes, on peut avoir des sentiments différents. (E :
hm) C'est-à-dire, il y a des verbes qui donnent plus d'envie d'utiliser le
passé composé. ++ Ensuite ++ hm hm ++ ensuite qu'est-ce qu'il y a d'autre ?
E : Ensuite, quand la personne qui parle de la situation,
selon son point de vue, elle peut employer l’un ou l’autre, c'est là que c'est
++
L : Oui c'est-à-dire quand l'emploi d'un temps n'est
pas certain, (E : hm) selon le ton du locuteur, (E : hm) on peut
choisir +++ et puis… +++ Euh… + quand on parle, en général, on mélange le passé
composé et l'imparfait, par exemple, comme dans le cas du 3, quand
on utilise plusieurs fois l'imparfait de suite, c'est que c'est pas un
passé dont j'ai un souvenir très clair [kwakô-eto
ne-ka sônmyônghake kiôk-i na-ko] (E :
hm) et dont je parle maintenant et qui est segmenté et bien rangé [kûn-ôsô jôngni-ka twe-n]. ++ C'est plutôt un passé qui peut être un
peu comme une habitude [sûpkwan], ou qui est comme s'il était couvert d'un
film + qui donne une image trouble. C'est ce que je ressens, même si on ne
peut pas parler comme ça sur le plan grammatical.
E : Hm. C'est-à-dire le regard porté sur ce
passé ?
L : Ce n'est pas quelque chose de certain, ou de
clair (E : hm). Quand on regarde un moment, par exemple, dans un
film, il y a des séquences en noir et blanc, ou filmées avec un filtre qui
donne des images floues pour donner de la nostalgie, (E : hm) j'ai ce
genre de sentiment aussi. (E : hm) + Ce n'est pas comme dans l'exercice 6
où les imparfait et les passé composé sont mélangés et sont
utilisés en alternance. Quand on utilise que l'imparfait (E : hm)
pour une vraie description [jinjja
myosa-tchôrôm], j'ai ce genre de
sentiment. (E : hm) ++++ On dit n'est-ce pas qu'avec l'imparfait, un
événement ou une situation n'est pas finie et garde une influence.
E : L'imparfait ?
L : Hm. Mais à l'intérieur de ça je pense qu'il y a
plusieurs sens + donc
E : Donne-moi un exemple où ça influence sur
maintenant.
L : ++ Hm je dor/ je… je ne dormais pas depuis
longtemps, là
E : Hm ah… dans ce cas (L : hm) + je ne
dormais pas depuis longtemps
L : ++ je dors pas comme ça, il y a des imparfaits
qu'on pourrait remplacer par le présent.
E : Ah… donc on pourrait dire ça. Si on dit, - qu'est-ce
que tu fais, tu dors ?-Non, alors - tu dors ? + - je dormais.
C'est ça ? +
L : Je dor… j'étais en train de lire[-ko it-ô]
(E : hm)
E : <C'est-à-dire quelque chose que tu fais en ce
moment ? hm
L : <Je lisais je lisais depuis longtemps
depuis + ce matin (E : hm) Dans ce cas, (E : je lisais
depuis ce matin) c'est vrai que c'est un peu bizarre. Je lis
depuis ce matin. (E : je lis dep/ hm) Hm mais ah
n'est-ce pas qu'on dit que l'imparfait n'est pas fini et a une influence
jusqu'à maintenant + non ?
E : Ah bon ? Je ne sais pas (rire)
L : (rire) Les emplois fondamentaux (E : hm) qu'on
dit généralement, le passé composé, c'est quelque chose qui est fini [kkûnna-at-ô]
(E : hm) et (E : donc <avec le présent) <c'est-à-dire elle
est partie, ici elle est partie est elle n'est pas là <maintenant [ka-pôri-ko jikûm ôps-o].
E : <Elle n'est pas là. Hm
L : On dit comme ça (E : hm) et l'imparfait
euh… il peut marquer les habitudes du passé [kwakô-ûi
sûpkwan-ina], le goût [kiho],
ce genre de choses mais en liaison avec une action, il a une influence jusqu'au
présent (E : hm), on dit aussi comme ç/ comme on dit ça/ on fait ce genre
de distinction. (E : hm) Mais euh on peut dire ça comme ça pour les
emplois de l'imparfait, mais je pense qu'il y a encore des sous
divisions. (E : hm) Donc ++++ Quand on fait une description + hm ou quand
on fait une explication de l'arrière-plan d'un événement ou des explications
parallèles, à ce moment-là, on sait que le… l'imparfait n'a pas de
rapport avec le présent. (E : hm) Comme tout le monde sait, (E : hm)
ce qu'on dit, c'est pour expliquer [l'emploi de l'imparfait] plus facilement.
(E : hm) ++++
E : O.K. ++ Tu n'as pas d'autres choses à dire ?
L : (rire) Lance-moi des idées pour que je m’en
souvienne.
E : Hm (rire) Oui mais je ne dois pas trop parler
(rire) (L : (rire)) La dernière fois j'ai trop parlé alors (rire)