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KIM II - Second entretien


Enregistré le 18 février 1999


(séquence en français)
E : (...) O.K. Et là on va parler de notre ++ donc c'est toi qui m'avais + donné cette feuille là que tu euh tu te rappelles ?
K : Ah c'était ça ?
E : Oui c'était ça. (K : ah oui) C'était un cours de… de Paris III, un cours de français pour les étudiants étrangers. + Euh… tu sais, tu suivais un cours de français pour les étudiants étrangers <inscrits à Paris III.
K : <Ah…. oui oui ah <oui
E : <Et un jour y avait euh… <cet exercice
K : <Ah oui c'était hm hm oui je me rappelle oui.
E : Hm hm donc on va essayer de refaire ça. (K : hm) Alors donc… tu peux lire et tu… tout ce que tu penses (K : hm) tu dois le… dire à à haute voix. (K : hm) hm d'accord ?
(séquence en coréen)
E : *donc dis-moi ce qui te passe par la tête et ensuite je vais\*
K : *on parle en coréen à partir de maintenant ?*
E : *oui parlons en coréen à partir de maintenant*
K : *oui ah ce sera facile* <(rire) (E : <(rire))

E : Donc numéro un. (K : donc je…) Ah une minute une minute ah… cet exercice concerne l'imparfait et le passé <composé. (K : <passé composé) Avant de le faire tu peux me dire dans quels cas on emploie l'un et l'autre ? + comme ça te vient à l'esprit.
K : Je pense pas qu'il y ait grand chose de changé.
E : Oui ça fait rien.
K : Oui l'imparfait et le passé composé. (E : hm XXX) D'abord ++ le temps est passé. (rire) (E : hm) Et pour l'imparfait ++ il y a plusieurs emplois n'est-ce pas (E : hm) mais euh (E : hm) le premier cas qui me vient à l’esprit (E : hm) est celui où quelque chose est en cours. (E : hm) Quelqu'un était en train de faire quelque chose. (E : hm) + Et puis qu'est-ce qu'il y a encore ? +++ le/ + ah +++ quelque chose en cours + Certains… verbes qui ne peuvent pas s'accomplir en une seconde. (E : hm) Hm par exemple ++ ah non c'est peut-être pas toujours le cas. C'est-à-dire selon les caractéristiques du verbe, si c'est un verbe qui ne peut pas s’accomplir en une fois en une seconde, dans ce cas là, j'ai tendance (rire) à penser à l'employer à l'imparfait pour moi.
E : Hm hm hm par exemple être jeune, était jeune <comme ça ?
K : <C'est ça hm hm hm. Il y a aussi ce genre de choses et ce dormir ici me fait penser (E : hm) que + bon on peut se réveiller pendant le sommeil mais on dit souvent j'ai dormi. (E : hm) Et bien sûr, il faut voi/ voir le contexte, mais pour moi, j'étais [kesok] en train de dormir[-ko it], /je/ dormais, (E : hm) je dirais comme ça. + Et ensuite par contre, le passé composé (E : hm) s'emploie avec les verbes qui donnent une impression claire de la ligne marquant la fin d'une action. ++ C'est mon intuition.
E : Oui. Ça fait rien.
K : Ceci dit, je ne pense pas que tout puisse correspondre à ça. (rire) (E : hm) On dit plutôt je suis parti même si on dit aussi  je partais. (E : hm) On dit plus souvent je suis parti même si ça dépend de la situation. Donc pour le verbe partir, je pense à un départ instantané/ non ah pour parti, ça veut dire qu’on est complètement parti. C’est-à-dire que on ne peut pas dire qu’on était en train de partir [ttôna-ko it-ôt-ta] dans ce cas là. (E : ah) Oui donc là, celui-ci est hm.
E : Hm tu veux dire qu'on peut difficilement dire cette phrase hein ?
K : Oui difficile de le dire hm. Je/ c'est surtout comme ça en coréen. Quand on dit je suis parti [ttôna-at-ô], (E : hm) ça indique un état (E : hm) d'une action déjà accomplie. (E : hm) On ne dit pas j'étais en train de partir [ttôna-ko it-ôt-ô]. (E : hm) + Ce genre de chose. Oui donc pour moi je suis parti me vient d'abord à l'esprit (rire) (E : hm) plutôt que je partais. (E : hm) Oui comme ça donc l'action en cours ++ l'imparfait. Et puis qu'est-ce qu'il y a encore ? (rire) Dire ça <comme ça\
E : <Donc pour toi, le choix du temps (K : oui) dépend beaucoup de <la nature des verbes ?
K : <Dépend oui ce genre de sentiment… oui c'est ça, ça revient à ça non ? (E : hm) Ça revient à ça non ?
E : Bon nous on a appris des choses sur l'imparfait dans le livre de grammaire. (K : hm) Euh… il indique l'état, <description (K : Oui quelque chose de continu\) comme ça oui. ++
K : Je pense qu'il vaut mieux réfléchir <en faisant l'exercice. (rire) Je n'arrive pas à m'en souvenir. (rire)
E : <Tout a fait. L'exercice fait réfléchir plus c'est pour ça que j'ai proposé ça. (rire)

K : Hm… je dormais (E : hm) quand mon fils (E : hm) + m'a téléphoné d'Australie hier soir. (E : hm) Quand il m'a téléphoné, (E : hm) moi, j'étais en train de dormir. (E : hm) Je répondrais comme ça.
E : A chaque <verbe (K : <Ce genre de) dis-moi pourquoi pour ce dormir, tu l’as mis à l'imparfait et ici tu as choisi ça. (K : oui) ++ Donc, selon ce que tu as dit tout à l'heure

K : Oui là dans cette phrase, (E : hm) le téléphone (E : hm) le téléphone a sonné n'est-ce pas ? (E : hm hm) Le téléphone a sonné. C'est un moment très court [aju jjalp-û-n kikan-i-yeyo]. Quand le téléphone a sonné [jônhwa ulri-ôt-ûl tte] pendant une période très courte [aju jjalp-û-n], j'étais + j'étais en train de dormir [kesok ja-ko it-ôt-tô-n kô], en entendant la sonnerie du téléphone. Donc ça c'était en déroulement [jinhengjungi-ôt-ko], l'état (E : hm) où on fait continuellement l'action de dormir [kesok dormir-han kû sangthe]. (E : hm) Ah c'est un état donc ici il y a à la fois l'état [sangthe] et une action en cours [jingheng]. 
E : Hm + c'est presque pareil ?
K : Pareil hm hm <XX
E : <Ah donc là ici téléphoner donc le téléphone a sonné + mais ça veut dire seulement que ça a sonné ?
K : ++ Hm oui le fait que ça a sonné.
E : Ça a sonné et quand le téléphone a sonné à l'instant
K : Quand le téléphone a sonné à l'instant, l'état dans lequel je me trouve est l'état où je dors. (E : hm) Ensuite il a dû se réveiller en sursautant et répondre au téléphone. Mais au moment où le téléphone sonnait, juste à ce moment où ça a sonné, j'étais donc + en train de dormir. J'étais dans un état un peu (E : hm), tu sais, moitié réveillé, moitié en rêve (rire) où je me réveille doucement. (E : hm) +++++ Bon je n'ai pas d'autres choses à dire ici. (rire)

E : Hm ensuite
K : Dimanche dernier j'ai rencontré Paul (E : hm) ah… + partir pour Chamonix (E : hm) ++ Ah là/ oui ici, je pense qu'il faut dire simplement/ + par-tait.
E : Oui pourquoi ?
K : Parce que ils se sont rencontrés. (E : hm) + Ici hm j'ai rencon/ juste au moment + de la rencontre, (E : hm) ce Paul était sur le chemin de la gare [kitcha-rûl tha-rô ka-nûn junggane manna-at-ta] (E : hm) avec son sac a dos pour aller à Chamonix. (E : hm) + C’est là qu’ils se sont rencontrés. +++++ Oui. ++ Donc Paul qui par/ à ce moment là, là aussi on ne peut pas penser autrement qu'une action en déroulement [jinheng].
E : Hm même si le verbe partir est une action instantanée ?
K : Cette personne je (E : hm) ne peut pas rencontrer Paul si celui-ci est parti. Mais le fait qu'ils se sont rencontrés (E : hm) ++ Si on dit qui est parti
E : Hm + qu'est-ce que ça <veut dire ?
K : <Si on dit ça, j'ai rencontré Paul qui est parti (E : hm) pour Chamonix, j'ai rencontré Paul qui était parti pour Chamonix, ici la nuance que je perçois, (E : hm) c'est que après le départ de Paul (E : hm) + Ah Paul est revenu de son voyage et m'a rencontré [ttôna-ko kû taûm-e o-asô na-rûl manna-at-ta]. (rire)
E : Ah quand on dit qui EST parti ?
K : + Oui je comprends (E : hm) comme ça. (E : hm hm) Si on dit partait, c'est que je l'ai rencontré sur le chemin de la gare pour Chamonix. (E : hm) Il partait. Ah/ Dans ce cas, pour parler vraiment exactement, il faudrait utiliser le plus que parfait mais la première signification que ça me donne quand on dit qui est parti, c'est que tout en donnant le sentiment qu'il est déjà parti donc que je ne peux pas le rencontrer, mais (E : hm) + je l'ai rencontré lui qui était parti [ttôna-at-tô-n kû e-rûl manna-at-ta]. Donc je ne l'avais pas vu parce qu’il était parti mais [ttôna-sô na-nûn ke-rûl mot po-atôt-nûnte], là, il est revenu et je l'ai rencontré [ke-ka tasi wôlle jangso-ro torao-asô manna-at-ta]. (rire) C'est cette nuance que je + perçoit <maintenant.

E : <C'est-à-dire que ça a deux sens alors ? D'une part, il est déjà parti donc je ne peux pas le rencontrer (K : hm) mais d'autre part, je l'ai vu <à son retour ?
K : <Hm donc j'ai l'impression que… cette personne je a envie de dire en ce qui concerne Paul + qu'il y avait été en voyage [kôki-ro yôheng-ûl ha-ôt-ta-ranû-n-kô] + <tu comprends ce que je veux dire ?
E : <C’est le cas de quelle expression ? qui est parti ?
K : Quand on dit qui est parti. (E : hm... hm...) Mais avec partait, c'est sûr qu'il n'est pas encore arrivé à Chamonix [hwaksilhake ajik-ûn Chamonix-e totchk-ûl an ha-ko]. (E : hm) Il est sur le chemin [ka-ko it-nû-n jung-e] + et je l'ai rencontré à ce moment là [inje manna-at-ta]. (E : hm) Il faut voir évidemment la suite mais (rire) (E : hm) Quand on ne regarde que cette phrase, je comprends comme ça.

E : Ensuite il
K : Oui il il avait beaucoup de bagages et ses skis (E : hm) sur l'épaule.
E : Hm donc là
K : Là, c'est l'état. (E : hm) L'imparfait marque son état (E : hm) vestimentaire. (E : hm)

K : Alors hm je… + oui alors je l'ai accompagné à la gare il y A + énormément de monde dans le train (bas) (E : hm) il y avait Enormément de monde dans le train (E : hm) et il a trouvé ah ne pas pouvoir il n'a pas pu trouver de place assise (E : hm) donc ++

K : Oui j'ai je l'ai accompagné là, le passé composé marque dernier dimanche dernier, donc un événement du passé dans un temps limite [limité]. Je l'y ai accompagné, j’y suis allé avec lui XX l'état accompli.

K : Ensuite + une fois arrivé là-bas, il y avait, l'état où il y avait du monde.

K : Et puis + hm ++ il n'a pas pu trouver, il n'a pas pu trouver. Donc là aussi, comme j'ai dit tout à l'heure, le verbe trouver, là aussi on le compare souvent avec chercher. (E : oui) Donc + hm… euh +++ chercher donne l'importance sur le processus de la recherche et trouver c'est quand on l'a déjà découvert, c'est comme ça qu'on a appris. (rire) (E : hm) Donc je l'utilise presque jamais à l'imparfait (E : hm) mais, au passé composé. Est-ce qu'on a trouvé ou non. (E : hm) Etre en train de trouver, le sens de cette expression est le verbe même de… chercher.
E : Il suffit d'utiliser ce verbe ?
K : Il suffit de l'utiliser donc dans ce cas\
E : Donc là, on ne peut pas dire il ne POUVAIT pas trouver de place <assise ?
K : <Non non.
E : Il ne pouvait pas + trouver, donc en français, ça ne se dit pas, il ne pouvait <pas.
K : <Hm… il ne pouvait pas trouver ++++ Non je pense pas.

E : Ensuite ici alors je L'AI accompagné il n'y a que ce choix là ? Je l'ai accompagné je L'ACCOMPAGNAIS à la gare XXX à l'imparfait <c'est possible ?
K : <XXX +++++ hm ++++ C'est-à-dire que c'est ce je qui parle ici. (E : hm) Donc je l'ai accompagné jusqu'à la gare, quand on traduit comme ça en coréen (E : hm) j'étais en train de l'accompagner [-ko it] ou à quel état tu penses quand on dit l'accompagnais, (E : hm) toi ?

E : Hm c'est-à-dire, est-ce que on peut utiliser l'imparfait ou non <pour toi ?
K : <Ah pour moi, <non.
E : <Ah on peut pas ?
K : Hm hm (=non)
E : Hm donc dans ce contexte
K : Hm hm hm hm. Si on dit en coréen j'étais en train de l'accompagner jusqu'à la gare [-ko it-ôt] (E : hm) +++ hm +++ (soupir)
E : J'étais en train de il y avait énormément de monde [-ko it-ôt]
K : +++ Donc là, (E : hm) on ne peut pas dire était en train de [-ko it-ôt], parce que ça donne l'impression d'une action en cours.

K : Mais maintenant il y avait du <monde (rire) donc
E : <Alors là c'est un changement de scène ?
K : Hm quand je l'ai accompagné (à la gare), c'était une situation où il y avait trop de monde. (E : hm) + C’est pour ça qu’il n'arrivait pas à trouver (une place assise). <Comme ça.

E : <N'a pas pu trouver ? <quand on dit n'a pas pu <trouver (K : n’a pas pu) il n'a pas pu ?
K : Il n'a pas pu <oui. (E : hm) +++

E : Hm donc là il n'y a pas de cas où les deux sont possibles alors ? Pour le premier, Paul qui partait ++ partait ? qui est parti, les deux sont possibles ?
K : ++ Partait ++ hm.. ++++++ qui est parti qui est parti donc ah je pense que parti est aussi possible. Comme je l'ai dit tout à l'heure, (E : hm) je l'ai rencontré lui qui était parti ( ? ?). (E : hm) Il était parti mais maintenant + il est revenu et je l'ai rencontré. Et partait aussi bien sûr, c'est possible. Qui est en train de partir. (E : hm) +++ Et pour les autres, (E : les autres) soit l'imparfait, soit le passé composé.

E : + Pour  il y avait aussi, on ne peut pas dire il y a EU énormément ?

K : +++ Hm + oui ++ ah c'est difficile, c'est toujours difficile. (rire) (E : (rire)) + Bon en tout cas, il y avait du monde dans le train et l'image que ça me donne est seulement +++ je vois un état où il y a vraiment du monde et ça me donne l'impression que l'imparfait est mieux.

E : C’est mieux ?

K : ++

 
E : Ensuite il ne pouvait pas ça aussi c'est l'imparfait. ++ Il n'y a que l'imparfait qui est possible ici ?
K : Seulement l'imparfait est possible pour moi le verbe trouver.

E : Hm XX oui alors passons au numéro quatre
K : Quand il + il a ouvert la porte (E : hm) elle lui (E : hm) elle lui souri souriait elle lui elle lui a dit je t'a je t'attendais je t'attendais (E : hm alors) ++ Alors oui

E : Quand il a ouvert la porte
K : Là, il a ouvert la porte d'un coup sec n'est-ce pas. (E : hm hm) Donc c'est le passé composé qui est mieux. (E : hm)

K : Ensuite après, elle (E : hm) lui ah… elle lui a souri elle lui a souri [usûm-ûl ji-ôt-ta] et + lui a dit je t'attendais [kitari-ko it-ôt-ta] +
E : Ce qui correspond à elle lui a souri, c'est elle lui souriait à l'imparfait ?
K : + Hm là en parlant, j'ai une autre idée qui me vient qui se superpose. (rire)
E : Hm hm dis-moi ces idées qui se <superposent.
K : <Donc souriait. (E : hm) ++ Oui d'abord pour moi, le verbe sourire ne finit pas en une seconde mais qui dure un peu. (E : hm) Je n'ai pas l'impression qu'elle ait ri juste une seconde et refermé sa bouche tout de suite après. (E : hm) Je pense qu'elle souriait [ut-ko it-ôt-ûl kôt-i-ta] un moment la bouche ouverte, donc l'imparfait. Et ensuite, elle lui a dit et ce qu’elle lui a dit, c’est (E : hm) + je t'attendais. Elle a dit ça, je t'attendais [kitari-ko  it-ôt-ta] tout en continuant à sourire [kesok ut-û-myônsô].

K : Donc je lui ai dit ici dit c'est le passé composé, l’action ++ 
E : Une action <qui finit rapidement ?
K : <Oui qui finit vite oui

K : Et le fait d'attendre est bien sûr, (E : hm) + finit/ elle n’a pas fini d’attendre au moment où elle dit je t’attends même maintenant (E : hm) mais, elle l'attendait toujours [kesok kitari-ko it-ôt-tô-n kô-nikka]. (E : hm) Je t’attendais jusqu’à maintenant [kitari-ko it-ôt-ta] donc l'imparfait oui.

E : Alors cette femme, (K : ici) quand est-ce qu'elle a commencé à sourire ?
K : Eh bien, dès qu'il a ouvert la porte [mul-ûl yôl-jamaja].
E : Ah <dès qu'il a ouvert [yôl-jamaja] ?
K : <Dès qu'elle l'a vu [ôlkul-ûl po-jamaja]. (E : hm)
E : Elle a souri ?
K : + Dès qu'il a ouvert [yôl-jamaja]. (E : hm) ++
E : Mais jusqu'à présent <le…
K : <Ah le coréen oui.
E : Jusqu'à maintenant, quand on a traduit l'imparfait en coréen, c'était la plupart, était en train de[-ko it?
K : Imparfait hm <c'est ça.
E : <N'est-ce pas ?
K : Hm hm
E : Mais à l'instant toi tu as dit
K : A souri[ut-ôt-ta]
E : C'est a souri[ut-ôt-ta]. Ça veut dire qu'on peut dire comme ça alors ?
K : ++
E : On peut dire [en coréen, pour dire la même chose que l’imparfait français] êtait en train de [-ko it] ou a fait [ha-ôt-ta].
K : Hm hm
E : +++++ Quand il a ouvert la porte (bas) (K : ah…) Bon, je suppose qu’il n'y a pas de loi qui l'interdit. (K : oui hm) Si c'est possible, c'est possible hein ?
K : Hm si c'est possible, c'est possible (rire)
E : Mais seulement je note que c’est possible c'est tout. (rire)
K : Je pense que elle a dit je t'attendais en souriant [kesok us-û-myônsô], elle était toujours en train de sourire [kesok ut-ko it-ôt-ûl kôt kat-e-yo]. (E : hm) Mais quand on dit en coréen elle souriait [ut-ko it-ôt-ta] (E : hm) ah elle souriait. Dans un livre traduit ou dans un roman, elle souriait [ko it-ôt-ta], dans ce cas là + attends + je pense qu'on le dit du point de vue de l'observateur. (E : hm) Même si ici l'état de sourire + le moment de sourire est continu donc on a mis à l'imparfait mais, quand on dit elle souriait [-ko it-ôt], ce n'est pas le regard d'une tiers personne. Mais, hm quand il est entré ++ elle a souri, c'est comme ça qu'il faut dire. Si on dit elle souriait[ko it-ôt], c'est qu'elle souriait même avant qu'il entre. (rire) (E : hm) Hm… quand on le traduit en coréen, c'est juste a souri [ut-ôt-ta] mais quand même, (E : hm) ++ le sourire n'a pas terminé tout de suite, (rire) (E : hm) elle a souri un peu plus longtemps, je pense. (rire)
E : Hm ça c'est ce que tu comprends (K : hm) en premier et elle lui A SOURI par exemple regardons si avec le passé composé, <ça marche.
K : <Elle lui a souri oui
E : Quand il a ouvert la porte, elle lui A souri. (K : a <souri) <C'est possible déjà ? <ou pas ?
K : <Ça oui.
E : Hm <mais quelle est la différence ?
K : <Elle sourit juste une seconde.
E : C'est-à-dire que le sourire ne dure pas un moment ?
K : Non hm elle sourit une seconde ensuite elle revient à son expression du visage normal et elle a dit je <t'attendais [kitari-ôt-ta]. (E : <t'attendais [kitari-ko it-ôt-ta] hm) hm… + (E : il) Je vois que les deux sont possibles oui.
E : Dans ce cas, les deux sont <possibles ?
K : <Hm pour moi oui.

E : Ensuite elle lui + <elle lui a dit, ce cas là ?
K : <Elle lui a dit
E : Elle lui disait par exemple, qu'est-ce que tu en dis ?
K : Elle lui disait ++++ elle lui disait elle était en train de dire [-ko it]. (bas) ++++ Je crois que ça marche pas. ++ XX était en train de dire [-ko it] +++ Comment ça marche ? Etait en train de dire [-ko it] ++ ah ++ hm ++++ Je pense que on peut pas dire ça. Comment ex/ <exprimer XX (E : <quand il a ouvert la porte) Quand il a ouvert la porte (E : elle lui a souri) a souri et a dit
E : A dit est mieux ? Et Etait en train de dire [ko it-ôt-ta] (K : Etait en train de [-ko it] oui) ne marche pas ?
K : +++ En coréen elle a souri et a dit est nettement plus naturel. Elle a souri et était en train de dire, personne ne parle comme ça. (rire)
E : Donc comme ça marche pas en coréen, ça marche pas en français ?+
K : (soupir)
E : Ça revient à ça finalement ? (rire)
K : Oui. + C'est comme ç/ le résultat revient à ça. (E : hm) ++ Hm… si je disais ah…. je lui disais il lui/ elle lui disait, comme le temps que prend cette phrase est tellement court, (E : hm) je ne recommanderais pas ++ disait. (E : hm) (rire)

E : O.K. alors je t'attendais ?
K : Dans ce cas là, sans aucune hésitation, je choisirais imparfait.
E : Parce qu'elle attendait jusqu'à maintenant ?
K : Oui
E : Alors on ne peut pas dire je t'ai attendu ?
K : Comme XX est arrivé maintenant
E : Il est arrivé et cet homme ouvre la porte et la femme dit en souriant je t'ai attendu je t'ai attendu (bas)
K : Ça peut vouloir dire pourquoi tu es venu ? je ne t'attendais plus. <(rire) (E : <(rire)) Je t'attendais.  Et quand on dit je t'ai attendu, c'est-à-dire je ne t'attendais pas mais merci d'être venu quand même. <(rire) (E : <(rire)) Ça a l'air un peu exagéré mais (rire) (E : (rire)) En tout cas je comprends comme\
E : Donc ça veut dire que je suis dans l'état où je ne t'attends plus, c’est ça ? quand on dit je t'ai attendu ? Dans ce cas, je t'ai atten/ je t’ai bien attendu <mais

K : Je t'avais attendu [kitari-ôt-ôt-ô] comme ça. (E : ah) Je t'attendais [kitari-ôt-ôt-nûnte] mais (E : hm) mais comme tu ne venais pas, j'avais abandonné [phokiha-ko-it-ôt-ta] (de t’attendre). (E : hm XXX) A ce moment là, tu es venu.

E : Ah c'est comme ça.

K : + Je pense qu'il faut ajouter des commentaires comme ça pour moi.
E : Ah c'est-à-dire en français les deux sont possibles ? ou non ?
K : + Les deux sont possibles. (E : hm) hm.
E : Les deux sont possibles mais <le sens est
K : <C'est possible mais le sens est ++ Ou alors avec le passé composé, l'action est relativement terminée donc de ce point de vue, ici, quand on dit je t'ai attendu, (E : hm) c’est, je t'ai attendu [kitari-ôt-ô]
E : Ah en coréen c'est je t'ai attendu [kitari-ôt-ô] ?
K : Hm.
E : Et quand on dit je t'attendais ?
K : J'étais en train de t'attendre [kitari-ko it-ôt-ta], ah je t'attendais tout le temps [kesok kitari-ko it-ôt-ô], (E : hm) j'étais en train de t'attendre tout le temps [kitari-ko it-ôt-ô kesok], c'est ça le sens. Et (E : hm) pour le deuxième sens, il faudrait dire je t'avais attendu [kitari-ôt-ôt-ô]
E : Ah c'est je t'avais attendu kitari-ôt-ôt-ôt-ta] et non je t'ai attendu [kitari-ôt-ta]
K : Je t'avais attendu [kitari-ôt-ôt-ta] (E : je t'avais <attendu [kitari-ôt-ôt-ta]) <je t'avais attendu [kitari-ôt-ôt-ta]. (E : hm) Quand on dit je t'avais attendu [kitari-ôt-ôt-ta]
E : Je ne t'attends plus ?
K : C'est-à-dire comme tu ne venais pas, je ne t'attendais plus mais.
E : Mais en coréen quand on dit ah je t’ai attendu [kitari-ôt-ô], + ça veut dire que je t'attends toujours ? ou je ne t'attends plus ?
K : Je t’ai (E : attendu [kitari-ôt-ô]) ++ J'ai l'impression qu'il y a aussi le sens de je t'attendais jusqu'à maintenant [jikûm-to kitari-ko it-ôt-ta] et je t'avais attendu [kitari-ôt-ôt-ta] je ne t'a/ c'est sûr que je ne t'attendais plus. Quand on dit Je t’ai attendu [kitari-ôt-ô], c’est qu’on attends plus ou moins même maintenant. ++ Ah
E : Tout ça c'est pour le coréen n'est-ce pas ?
K : C'est ça oui. (rire)
E : Le coréen est aussi (K : difficile oui) Mais dans ce cas, le standard est pour toi je t'attendais. C'est ça (K : hm) qui te vient à l'esprit en premier ?
K : Oui

E : Numéro quatre.
K : Ensuite numéro quatre. Mes amis Norvégiens (E : hm) depuis longtemps voulaient (E : hm) voulaient depuis longtemps visiter la Bretagne. Dans ce cas aussi, sans hésitation (rire) (E : hm) c'est l'imparfait parce que il y a depuis (E : hm) + longtemps. (E : hm)

K : Ensuite il y enfin la semaine dernière XXX ++ ils… ils y sont partis (E : hm) enfin la semaine dernière + et quand/ hm… voyage
 
K : Oui il pleuvait pendant tout leur voyage. + Ah ++++ pendant pendant il a plu pendant ce voyage. (bas) + hm… ++++++
E : Alors tu as une confusion ?
K : Les autres ça va mais, à cause du dernier pleuvoyait (E : hm) pleuvoir (E : les deux) les deux me semblent possibles. (rire) Ah ++ le premier, c'est juste l'imparfait (E : hm) il pleuvait.
E : Parce que c'est un état qui dure longtemps depuis longtemps ?
K : Oui ça dure longtemps

K : Et puis ensuite finalement la semaine dernière ils sont partis en Bretagne. (E : hm) Ils sont partis hm déjà la semaine dernière donc c'est sûr ++ c’est accompli [wallyo-twe-n], c'est sûr qu'ils sont partis. (E : hm) donc passé composé. +++

K : Quand ils sont arrivés à Rennes, le fait qu’ils sont arrivés, c’est sûr que, ça aussi c’est le passé composé parce que +++

K : Quand ils sont arrivés, il a plu/pleuvait [pika o-ôt-ta] n'est-ce pas, il était en train de pleuvoir [pi-ka o-ko it-ôt] n'est-ce pas. (E : hm…)

K : Donc,  + arriv/ arriver ils sont déjà arrivés là-bas [imi kôki-e totchakha-ôt-ôyo]. (rire) Hm ils sont déjà arrivés complètement [imi hwaksilhake wanjônhi totchakha-ôt-ko]

K : Et juste au moment de leur arrivée, + la situation est qu’il pleuvait [pika o-ko it-ôt-tô-n sangthe].

K : Ensuite pendant leur voyage, il a plu tout le temps. Je pense que les deux sont possibles.
E : Hm… dans ce cas, il doit y avoir une différence de sens ? non ?
K : Il pleu pleuvait il a plu (bas) ++++ Ah c'est-à-dire, comment dirais-je, le point temporel ? En tout cas pendant tout leur voyage, si on regarde que du point de vue de ce voyage voyage, seulement de ce… point temporel, l'action de pleuvoir est continue,  c'est l’état où ça continue, donc on utilise l'imparfait.  (E : ah) Ensuite le deuxième où le passé composé est aussi possible, c'est pendant tout leur voyage, c'est-à-dire qu'on parle ici après que le voyage soit déjà terminé, n'est-ce pas. (E : hm) Parce que s'il restait encore quelque temps de séjour, on n'aurait pas dit pendant TOUT. Mais là maintenant le voyage est + ils ont terminé le voyage donc. (E : hm) De ce point de vue, il a plu, (E : <XXX) <ce n'est pas la continuité mais le passé composé oui. ++++
E : Si on te demandait de choisir ?
K : Si on me demandait de choisir, (E : hm) peut-être il vaudrait mieux choisir le passé composé. (E : ah…) (rire) Parce que juste avant, il y a l'imparfait.
E : Ah… parce que il ne faut pas trop dire la même chose ? <(rire) (K : <oui (rire)) Ah… donc pour le premier c'est seulement ça qui (K : est possible) L'autre n'est pas possible ?
K : Non.

E : Le premier quand ils ils  sont arrivés à Rennes il pleuvait, il a plu, ça ne marche pas ?
K : Si si. S'il n'y avait pas la phrase précédente, oui le
E : Quand on dit quand ils sont <arrivés
K : <Il a plu. Dans ce cas, il ne pleut pas mainte/ + S'il n'y avait pas la phrase suivante, (E : hm) il pleuvait, c’est imparfait. (E : hm) Oui. + Même avec la phrase suivante, c’est il pleuvait.
E : Là on ne peut pas dire il a plu ?
K : Non c'est pas possible.
E : Pourquoi ?
K : Parce que (rire) +++++ Pourquoi ça ne marche pas parce que ça fait répéter la même chose. (rire) (E : hm) Mais si on avait dit il a plu au moment d’arrivée, c’est comme tout à l’heure, comme le cas de je t’ai attendu qui signifie que je ne t’attends plus, il ne pleut plus maintenant. On voit juste la trace de pluie comme le sol la terre mouillé.
E : Ah donc quand ces gens là sont arrivés à Rennes, <le sol était mouillé ?
K : <Il avait plu [pi o-atôt-tô]/ oui le sol était mouillé donc il avait plu [pi o-ôt-ta]. (E : hm) Avec il pleuvait, même au moment d'arrivée, il est en train de pleuvoir [pi-ka neri-ko it-nû-n sangthe]. +++ Hm tiens ça veut dire que les deux sont possibles. (rire) +++ C'est-à-dire que les deux sont possibles. (bas) ++ Bon je vais changer d'avis. Donc s'il n'y avait pas la phrase suivante [et il a plu pendant tout leur voyage], les deux sont possibles et s'il y avait la phrase suivante, c’est… l'imparfait. Je préfère le passé composé ( ? ?). (E : hm (rire)) La raison est que comme il a plu tout le temps pendant tout leur voyage, il est possible qu'il y ait des moments où il n'a pas plu mais c’est pas cette nuance. Ici c'est plutôt l'état où il pleut continuellement même s’il y avait des trous. Les moments de pluie continuent et liés entre eux en ligne pointillée. On les considère comme un état continu, et c’est pour ça qu’on emploie ++ l'imparfait
E : + Ah quand on emploie l'imparfait ici ?
K : Oui.
E : Mais si on te demandait de choisir, tu as dit tout à l'heure que tu choisirais le passé composé ?
K : On parle de la phrase suivante <là n'est-ce pas ?
E : <Hm pour la phrase suivante, c’est bien ça ?
K : Hm… + Attends là je suis un peu confuse maintenant hm. ++ Oui je préfère le passé composé et le premier euh ++
E : Le pleuvait précédent
K : Le premier pleuvait, quand on emploie l'imparfait, pourquoi je le préfère aussi même quand on l’emploie, parce que la phrase dit qu'il a plu tout le temps, (E : hm) selon l'information donnée par pendant tout leur voyage qui vient après. (E : hm) + Donc même si, avec il a plu, il ne pleut plus et que seulement le sol est mouillé, la pluie continue, en cours ++ on peut penser que c'est juste une seconde d'absence de pluie. Et avec cette idée, j'emploierai l'imparfait. (E : <hm) <Tu comprends (rire) ce que je dis ?
E : Hm… donc même si ce n'est pas une pluie incessante et qu'il y a des moment de répit et qu’il pleut encore <euh
K : <Malgré ça, on peut voir en bloc qu'il a plu <tout le temps
E : <De ce point de vue, on emploie <l'imparfait ?
K : <Hm on emploie l'imparfait.
E : Oui dans ce cas là, l'imparfait et le passé composé ?
K : Il était en train de pleuvoir et seulement le moment, ici, le premier pleuvait, c'est l’imparfait par rapport au seul moment de l'arrivée. Et pour le second, comme le montre pendant tout leur voyage, après avoir fini tout le voyage, (E : hm) on constate qu’il a plu [o-ôt-ta] tout le temps, (E : hm) il A PLU [o-ôt-ta] pendant cette période là. + C’est fini maintenant, la pluie. (E : hm) C'est pour ça qu'on peut employer le passé composé, si les deux phrases sont là toutes les deux.
E : En plus, même si la durée semble un peu <longue ?
K : <Même si elle semble longue hm.
E : Parce que c'est <terminé ?
K : <Parce que le voyage est fini. (E : hm) +++++ C'est très très difficile d'expliquer (rire)

E : Numéro cinq
K : Oui. Paul Paul avait vingt ans quand il a eu son accident de montagne. (E : hm) Là je n'ai pas à hésiter. Ensuite il + il restait huit mois à l'hôpital quand il en est sorti il était très faible et très maigre on ne… l'a pas reconnu on ne l'a pas reconnu. Hm.

K : Donc là, + Paul avait vingt ans. (E : il avait vingt ans) C'est ça. C’est l'imparfait parce que le fait d'avoir vingt ans dure un an. (E : hm)

K : Ensuite quand il y a eu l'accident de montagne, l’accident s'est déjà produit, c'est terminé, donc le passé composé.

K : Ensuite il est resté [mômurû-ôt-ta] il restait [mômurû-ko it-ôt-ta] huit mois à l'hôpital. ++ Hm ++++ Oui ça aussi, on peut voir comme un verbe continu [kesok-twe-n tongsa] donc restait.
E : Parce que c'est un peu long ?
K : Oui c'est un peu long. Mais le fait de sortir de l'hôpital, c'est une action accomplie [imi wallo-twe-n tongjak], donc c'est le passé composé. Ensuite son état de ce moment là (E : hm) est qu'il était très faible [yakha-ôt-ta] donc à l'imparfait. (E : hm) C'est pour ça qu'on le reconnaissait pas/l'a pas reconnu [arapo-dji-mot-ha-ôt-ôyo]. (E : hm) A l'instant où on l’a vu, on ne l'a pas reconnu.
E : Hm juste le moment où on l'a vu ?
K : Juste <le moment hm. (E : <Mais après) Après on ne sait pas mais, (E : hm) en tout cas, ici, on parle du moment de départ de l’hôpital, et à la seconde de la sortie de <l’hôpital, (E : <à la seconde de la sortie de l’hôpital) à ce moment là, on ne savait pas [moru-ôt-ô-yo] qui c'était oui. (E : hm)
E : Tout à l'heure, il est resté huit mois en coréen, c'est il est resté [it-ôt-ta] huit mois <à l'hôpital. (K : <Il est resté huit mois à l'hôpital) Est rest [it-ôt-ta], donc restait ?
K : (soupir)
E : De toute façon, restait [it-ôt-ta], que ça soit à l'imparfait ou au passé composé, (K : hm) c'est la même expression [it-ôt-ta] ?
K : Oui c’est ça, en coréen.
E : Il EST resté XXX
K : Il est resté là, j'ai hésité un moment (E : hm) parce que j'ai pensé au cas de pendant tout leur voyage.
E : Ah si l'on regarde du même point de vue ?
K : Si l'on regarde du même point de vue, (E : même si <c'est long) <A un moment, j'ai pensé qu'on pouvait dire il est resté. (E : hm) J'ai hésité un peu comment je devais faire. (E : hm) + Hm… + mais la phrase suivante (E : hm) quand il/ c’est la phrase où il sort de l'hôpital (E : hm)  ++ Ah… + ah non. (bas) Il sort/ ++ Mais là c’est un autre/ Ici je pense qu'on peut faire différemment par rapport à avant. (E : hm) ++ Hm… + parce que le verbe rester lui-même a un sens (rire) qui dure assez longtemps. L’état de rester ne s'arrête pas brusquement comme ça, n'est-ce pas ? le verbe ? Hm… il est resté il restait. (bas) ++++++++ (soupir) + Ah c'est dur, c'est toujours difficile.
E : Tu hésites toujours ?
K : Oui je ne sais pas trop. Je ne sais pas trop. Dans cet exemple [il a plu pendant tout leur voyage], j'avais interprété comme ça mais, ici j'interprète différemment.
E : A cause du caractère du verbe ?
K : Oui. (E : hm) ++
E : Tu penses que les deux sont possibles ? Il est resté, il restait ?

K : +++++++++ Oui je pense que les deux sont possibles, là aussi selon les différences de point de vue [kwanjôm-ûi tchaï-e ttarasô]. (rire)

E : Hm comme l'exemple précédent ?

K : Hm comme le précédent.
E : Hm hm O.K.

E : Quand il est sorti, il était XX on ne l'a pas reconnu. On ne l'a pas reconnu. A la seconde où je l'ai vu, je ne l'ai pas reconnu ?
K : Oui juste le moment oui. Là, l'imparfait est (E : impossible) impossible.
E : <Si on le dit en coréen on était en train de ne pas le reconnaître [mot arapo-ko it-ôt-ta]
K : <Etait en train de [it-ôt-ta]
E : On traduit comme ça ? était en train de ne pas reconnaître ? [mot arapo-ko it-ôt-ta] XX
K : Oui.
E : Quand on dit on ne le reconnaissait pas ?
K : ++ Si on dit on était en train de ne pas le reconnaître [mot arapo-ko it-ôt-ta], c'est pas qu'on le regardait longuement et que l'on ne le reconnaissait toujours pas. (E : hm) C’est que cette personne Paul qui sort de l'hôpital, on sait que c'est Paul mais comme il était trop maigre, on a eu un moment de doute : est-ce que c'est vraiment Paul ? (E : hm) (rire) C’est ce sens là. Donc c'est juste à la seconde où on l'a vu. ++
E : C'est pour quel temps ?
K : C'est quand on met le passé composé je l'ai pas reconnu. ++ Parce que à l'instant, il vient de sortir de l'hôpital. (E : hm) Quand on voit l'état dans lequel il était, c'était cet état là. (E : hm) Il était maigre et faible au point qu'on le reconnaisse pas. +++++ Hm… ++
E : Si on dit on ne le reconnaissait pas, ça marche pas ?
K : Non ça marche pas. En coréen, ça ne marche… <pa/
E : <En coréen quand on dit on était en train de ne pas reconnaître, c'est un peu…
K : C'est un peu bizarre non ? (E : hm) C'est bizarre, on ne le reconnaissait pas, on était en train de ne pas reco/ on était tout le temps en train de ne pas reconnaître ? Je ne crois pas que ça soit ça. (E : hm) ++
E : Donc dans ce contexte, le fait de ne pas reconnaître c'est <juste une seconde ?
K : <Il oui oui oui oui mais en parlant là/ et de nouveau + c'est-à-dire XX comme il est sorti de l'hôpital (E : hm) ++ je suis allée le voir. (E : hm) Je sais que c'est lui. Quand on dit je ne le reconnaissait pas[mot-al-a-po-ko it-ôt-ta], ça veut dire que même en le regardant, je doute juste une seconde : est-ce que c'est bien lui ? (E : hm) Ça veut pas dire qu'en le regardant un bon moment (E : on ne le reconnaît <toujours pas) <Ça ne signifie pas que, par exemple pendant vingt ou trente minutes, on ne le reconnaît toujours pas. <(rire) (E : <(rire)) Oui c'est ça.

E : O.K. La dernière phrase est très longue.
K : Hier un accident (E : hm) au carrefour de la rue de Caillaux et de l'avenue d'Italie un accident s'est produit (E : hm) s'est produit au carrefour XX ++ Il pleuvait. (E : hm hm) Un enfant d'une dizaine d'années + skateboard dans la rue Caillaux (bas) un enfant faisait (E : hm) quand il est arrivé au carrefour (E : hm) ++ il n'a p/ ah il ne pouvait pas ralentir (E : hm) +++ et il a tombé sur l'avenue d'Italie juste au moment où une voiture est arrivée (E : hm) et XX elle… elle l'a heurté (E : hm) elle l'a heurté violemment. Il n'y avait qu'une seule personne à cet endroit là. Ce passant + couri- couriait ? quelle est la forme du verbe couriait ?
E : Courait ah à l'imparfait ?
K : Ah courait oui courait et dans.. dans la cabine d'à côté pour appeler Police Secours. Pendant qu'il téléphonait, la voiture est fil/ a filé (E : hm) ++ ah… L'enfant + s/ hm se trouvait tout seul hm + hm il avait peur et il a réussi à partir aussi hm à partir lui aussi. Pendant hm ah pourtant (E : hm) pourtant il… il avait mal sûrement. Quand l'homme XX est ressorti est ressorti de la cabine, il n'y avait plus personne. Quand la police est arrivée, c'est lui c'est lui la police qu'elle qu'elle emmenait au commissariat.
E : Quoi à l'imparfait ?
K : Oui à l'imparfait. ++++

E : Alors un accident s'est produit, ça c'est ?
K : Il a eu lieu complètement maintenant [hwaksilhi ilôna-pô-ri-ôt-ôyo]. (E : hm) Donc
E : Il a eu lieu hier ?
K : Oui, hier à un moment, il y a eu un accident [sako-ka ilôna-at-ko] et c'est pour ça que c'est au passé composé.

K : Et au moment de l'accident, il était en train de pleuvoir depuis un certain temps [pi-nun kesok o-ko it-ôsô]. C'est un état en cours où il continue à pleuvoir [kesok o-ko it-nû-n jinheng sangthe], donc l'imparfait.

K : Ensuite, cet un enfant était en train de faire du skateboard [tha-ko it-ôt-ôyo] sur le trottoir. (E : hm) Il s'amusait à faire du skateboard [nol-ko it-ôt-ôyo] dans une situation où il pleuvait. (E : hm) C'est pour ça que j'ai mis l'imparfait.  (E : hm)

K : Ensuite à la seconde où il est arrivé au carrefour, à ce moment là, (E : hm) XX ce n'est pas la seconde où il est en train d'arriver mais ici on la voit comme la seconde de son arrivée. (E : hm) Donc le passé composé est arrivé. (E : hm)

K : Ensuite ah… tiens  tout à l'heure, ce que j'ai fait
E : Tout à l'heure tu as dit il ne pouvait pas.
K : Hm quand j'ai lu comme ça, je pensais (E : hm) ah… oui c'est ça XX
E : Hm ? Tout à l'heure, quand tu lisais <c'était comment ?
K : <C'était seulement juste le moment d'arrivée. La raison pour laquelle je n'avais pas du tout hésité pour est arrivé, (E : hm) c’est que je pensais qu'il était arrivé et que c'était juste la seconde de son arrivée. (E : hm)

K : Ensuite ralentir, donc le fait qu’il ne pouvait/ n'a pas pu ralentir [djul-il-su-ka  ôp-ôt-ta], ça veut dire qu'il voulait depuis un moment ralentir mais (E : hm) il voulait ralentir depuis un mo/ juste le moment/ ah ce n'est pas juste le moment mais, le fait qu’il voulait réduire ralentir est (E : hm) je pense qu'il a dû faire des efforts pour ralentir. (E : hm) Un peu. La seconde, c'est une seconde [sunkani-jiman] mais ici c'est une seconde un peu longue [jokûm ki-n sunkan] (E : hm) donc
E : Donc l'imparfait ?
K : J'ai mis l'imparfait. (E : hm hm hm) +++ Hm… je te dis la suite plus tard ? On continue pour l'instant. +
E : Non
K : Je te dis la suite. (E : hm) Oui mais là maintenant que je relis le texte lentement, (E : hm) le fait d'arriver au carrefour (E : Le fait d'arriver, <c'est instantané mais) <instantanément il vient d'arriver juste maintenant mais
E : Il cherche à ralentir.  Là ça colle pas <tellement
K : <Oui mais je pense qu'il ne voulait pas ralentir. (rire)
E : Hm hm dans ce cas là, qu'est-ce qui est mieux d'employer ?
K : Donc il n'a pas pu comme ça. (E : hm) Pour le moment... pour le moment, je dirais plutôt il n'a pas pu.
E : Hm, ça te semble <mieux ?
K : <Ça me semble mieux. (E : hm) ++ (E : <C'est-à-dire XX) <Comme il y a eu un accident, (E : hm) il y a eu un accident et au moment où il est arrivé, (E : hm) il a voulu s'arrêter mais il n'a pas pu [hal-su-ka op-ôt-ô-yo], (E : hm hm) il n'a pas pu. (E : hm) Quand je relis maintenant, en fait, il ne cherchait pas à ralentir. (E : hm hm) + Donc dès son arrivée, à ce moment là, (E : hm) il est tombé.
E : Hm donc c'est aussi le passé <composé ?
K : <Oui c'est pour ça que j’ai mis le passé composé. (E : hm)

K : + Mais au moment où (E : hm) une voiture est arrivée (E : hm), à cette seconde là (E : hm) donc ça me semble presque ++ hm… ++ simultané [aju kôûi tongsi-e twe-n kô kat-ûnte]. Donc au moment où une voiture est arrivée, + oui au même moment [tongsi-e] euh (E : hm) + la voiture arrive [totchakka-ko] et l'enfant arrive aussi au carrefour [ye-to mak yôki carrefour-e totchak-ûl ha-ko]. (E : hm) + C'est pour ça que j'ai mis aussi le passé composé ici. Il n’était pas en train d'arriver [kesok o-ko it-ôt-tô-n ke ani-ra] pour arriver ici hm… ++++ Ah attends comment ça se passe ? Il arrive au carrefour et est tombé faute de pouvoir ralentir, à ce moment là, ah/ donc au moment de son arrivée + il est tombé. La voiture passe et ++++ Ah là je voudrais changer encore. (E : hm) Pour une voiture arrivait. (E : hm) Oui.
E : Pourquoi ?
K : Parce que, (rire) pour le premier, c'est que l'enfant jouait seul et est arrivé au carrefour. (E : hm) Il n'a pas pu réduire la vitesse et il est tombé. (E : hm) Il est tombé par sa mauvaise manoeuvre. Tout ça c’est une action et au moment similaire, mais différent, une voiture s'approche et arrive, après que l’enfant soit tombé. (E : hm) C'était la situation où elle arrivait, (E : hm) où elle s'approchait. (E : hm) La situation où elle s’approchait [takao-ko-it-nûn] ++++ <Il me semble que c'est ça. La voiture (E : <la voiture était en train d'arriver et) Hm. Elle arrivait [o-ko-it-ôt-ô-yo]. C'est pour ça que j'ai mis l'imparfait. (E : hm)

K : Ensuite la voiture a heurté une seconde l'enfant et elle est partie. (E : hm) Il faudrait dire qu'elle a heurté et parti/ elle l'a heurté une seconde heurté. (E : hm) Elle n'a pas continué à l'heurter [kesok tchi-n ke ani-nikka], c'est pour ça que c'est le passé composé.

K : Et dans la situation où cela a eu lieu, aux alentours, il n'y avait per/ ah il n’y avait qu'une personne. (E : hm) Là c'est juste hm ++ l'imparfait qui indique la situation des alentours, l'état du moment où il n'y avait qu'une personne. Il y avait, il y a eu, il y avait ++++ hm… +++++
E : Tu hésites pour ça aussi ?
K : Oui j'hésite.
E : Entre il y avait et <il y a eu ?
K : <Je ne sais pas si c’est il y a eu.

K : Et ensuite ce passant + hm il était en train de courir vers la cabine téléphonique à côté pour appeler Police Secours. (E : hm) Je le vois courir (E : hm)

K : Et après son arrivée, il téléphone. Pour cette situation, (E : hm) j'ai mis l'imparfait.

K : Pendant qu'il téléphonait [ha-ko-it-nûn tongan-e], (E : hm) la voi/ voiture s'est enfuie [tomangka-ât-sôyo]. Elle s’est enfuie, donc elle n'est plus là, hm donc le passé composé.

K : Ensuite l'enfant, la situation où il se dit ah je suis seul. Pour cet état [sangthe] (E : hm), c'est l'imparfait se retrouvait. (E : hm) ++ Il continuait à avoir peur, toujours peur, (E : hm) donc l’imparfait.

K : Et il part lui aussi + hm… + il a réussi à partir, réussi. (E : hm) Il est déjà parti et il a fait [l’action de] partir. (E : hm) ++ Il n'était pas en train de réussir [sûngkongha-ko it-ôt-ta] mais il a déjà fait [l’action de] partir. (E : hm) Donc im/ passé composé.

K : Mais hm ++ mais il continuait à avoir mal. (E : hm) Donc imparfait, parce que le fait d'avoir mal continue. (E : hm)

K : Ensuite, quand l'homme est ressorti de la cabine, (E : hm) l'action de sortir, + quand il est sorti, la situation est qu’il n’y avait personne donc il n'y avait imparfait. Tout à l'heure, (E : hm) est sorti ressorti (E : hm) XX parce que c'est fini.

K : Ensuite la police (E : hm) est arrivée, elle est arrivée. (E : hm)

K : Quand elle est arrivée et + comme il n'y avait personne, elle a emmené l'homme, le passant au commissariat. Elle [la police] n’était pas en train de l'emmener [teryôka-ko-it-nûn] mais elle l'a emmené. [teryôka-ôt-ta]
E : Ah au début, tu as dit emmenait à l'imparfait.
K : ++ Ah bon ?
E : Alors <c'était pas ça ?
K : <Non non <c'est pas ça.
E : <Ce n'était pas l’imparfait, ce n'était pas ça, elle A ?
K : J'avais dit elle a emmené elle a emmené. (E : hm)
E : Tu n’as pas tellement de doute <donc ?

K : <Non je n’ai pas de doute mais tout à l'heure, où c'était ?
E : Hm <il y a eu
K : <Ah au moment
E : Ah au moment ça, pour ça, tu as <changé d'avis.
K : <Ah j'ai changé d'avis pour <arrivait.
E : <Hm avis/ où une voiture/ si on dit une voiture EST arrivée, la voiture n'est pas en train d'arriver mais
K : C'est le moment où elle est déjà arrivée. (E : ah…) Je pense que l'accident n'aurait pas eu lieu. (E : hm) Si l'on dit est arrivée, l'accident ne s'est pas produit. Seulement la voiture arrive + est en train d'arriver et juste à ce moment là, (E : hm) l'enfant est tombé. (E : hm) Et je pense que la voiture l'a heurté quand elle était en train d'arriver. (E : hm hm) Elle l'a heurté et l'a égratigné légèrement. (rire) (E : hm hm) ++

E : Ce que tu hésites le plus, c'est il n'y avait + il n'y avait qu'une seule personne <à cet endroit là
K : <Il n'y avait/ hm oui
E : Dans cette situation/ à… ce moment là, il n'y avait que cette personne. Il n'y a eu qu'une seule personne te paraît aussi possible ? ++
K : Mais je change d'avis encore. Je choisirais il n'y avait. (E : hm) Il n'y avait avec l'emploi qui indique l'état <simplement [sangthe-rûl nathane-nû-n yongpôp].
E : <Hm mais tout à l'heure quand tu pensais que il n'y a EU était possible ?
K : Ce que je pensais à ce moment là (E : hm) +++ je pensais que c'était possible. (E : hm) Comment expliquer ce sentiment hm…
E : De toute façon c'est un passé ?
K : C'est un passé, on a l'impression que c'est passé, donc c’est du passé [tense] hm. ++ De ce point de vue, (E : hm) il vaut mieux dire que les deux sont possibles. (E : hm) Les deux sont possibles.

K : Pour l'enfant se retrouvait aussi, (E : hm) on pourrait aussi dire l'enfant s'est retrouvé (E : hm) + Dans ce cas, quand l'enfant reprend son esprit, il a vu qu'il était seul. (E : hm) Il s'est vu et a constaté qu'il était seul. (E : hm) Ça finit là. (E : hm)

K : Il a pris peur à un moment et il s'est levé malgré la douleur qu’il avait. Comme il était seul, il avait peur et il voulait partir, non. + Comment on dit en coréen le fait qu'il allait partir ? et a réussi à partir,même s'il avait mal, comme il avait peur + comme il avait peur/ ah ici +++ il avait peur et il a réussi à partir. Comme il avait peur, + il est parti. Même s’il avait mal, c'est sûr qu'il avait mal, mais il a fait des efforts pour partir.

K : Oui si on voit ça comme ça, +++ L'enfant s'est retrouvé aussi, le moment court où il s'est regardé lui-même, c'est très court. Quand il a repris son esprit [jôngsin-ûl tchari-ôsô po-nikka], il s'est rendu compte qu'il était seul [honja it-ko]

K : Et en même temps, il a pris peur [tongsi-e kôp-i]. + Il continue à avoir peur [tak kesok na-myônsô]. Parce que la peur ça continue toujours [kesok kôp-i na-ko it-nû-n kô-nikka], donc (E : hm) je pense qu'il faut mettre avait <donc\

E : <Pour s'est retrouvé, tu penses que les deux sont <possibles ?
K : <Oui oui oui.
E : S’est retrouvé aussi, quand c'est instantané, c'est s'est retrouvé ?
K : Oui c'est ça. (E : se retrouvait) Mais s'est retrou/ se retrouvait/ s'est/ attends quand on dit se retrouvait, c'est qu'il constate la situation où il est seul. (E : hm) Ensuite quand on dit s'est retrouvé, même si il se trouvait dans une telle situation, en même temps, réussir à partir, il a réussi à partir. Il a peur et malgré sa douleur, il part, il s'enfuit. Ça se passe dans un espace de temps très court donc je pense qu’on peut dire s'est retrouvé aussi. (E : hm) + S'est retrouvé (E : à part ça) Il n'y a pas grand chose.
E : A part ça, il faut mettre que comme tu dis ?
K : Oui. (rire)
E : Il n’y a pas d’autres possibilités ?
K : Non. (rire) +

E : Par exemple quand l'homme est ressorti, ça, on peut pas dire quand l'homme ressortait ?
K : Non. (E : hm) Parce que, comme il sort de la cabine ++

E : Il n'y avait plus personne on ne peut pas dire il n'y a eu plus personne ?
K : + Oui c'est pareil qu'avant [la situation d’avant ?]. + Il n'y a toujours personne. (E : hm) Donc dans cette situation où il n'y avait personne, la police est arrivée et n'a vu (E : hm) que cette personne et elle l'a emmenée.

E : Après l'exercice, (K : hm) tes idées du départ sur l'imparfait et le passé composé te paraissent comment maintenant ?
K : Il y a une petite différence. (rire)
E : Hm tu avais dit que selon les caractères des verbes, s'ils durent un peu, il y a forte chance qu'ils soient à l'imparfait et s'ils sont instantanés bon mais là
K : Mais là par exemple le verbe pleuvoir, c'est un verbe à durée continue. (E : hm) Mais selon les points de vue, (rire) (E : on peut dire il a <plu) <on peut dire il a plu ++
E : Ensuite l’exemple de partir
K : Partir
E : Partir aussi on peut dire à l'imparfait comme Paul qui <partait
K : <Oui et quoi d'autres ? (rire) Oui ça change un peu, quand on regarde bien. (E : hm) +
E : Quand on regarde quand et comment  ça change, il y a bien sûr les caractères des <verbes mais
K : <Il y a le contexte… des phrases et ++ en regardant ce qui correspond en coréen et en revoyant la situation en imag/ en images, j'ai eu une certaine orientation qui s’est dégagée, une certaine (rire) +++++++ Oh la la. <A part ça, hm
E : <Il faut voir * case by case *
K : C'est ça (rire) oui.
E : Oui mais les idées générales ?
K : Les idées générales n’ont pas changé. (E : hm) Les idées fondamentales ne sont pas changées mais à chaque lecture, à la première et à la deuxième, il y a une <petite (E : <Il y a eu une petite différence ?) Oui, c'est-à-dire, c'est toujours ++ les plus difficiles n'est-ce pas, l'imparfait et le passé composé ? XXX
E : Pourquoi c'est difficile ? à ton avis ? après l'exercice ? (rire)
K : Hm… c'est-à-dire là tout à l'heure, le verbe sourire par exemple, je ne sais pas si elle a souri juste un peu (E : hm) ou si elle a continué à sourire.
E : Ça peut être très différent selon ce <qu'on en pense ?
K : <Selon différent oui oui, c'est ça. Selon son point de vue, <ça peut être très différent.
E : <Si c'est comme ça, si c'est différent selon ce qu'on pense, (K : hm hm) même si il y a des règles générales, si on considère que c'est long, ce sera l'imparfait et…
K : C'est ça. Selon le point de vue de celui qui apprend
E : Il y a cet aspect là mais comme partait ici, peut-être qu'il y a quand même des règles. Les frontières qui indiquent par exemple, dans ce cas là, on ne peut pas mettre le passé composé en français, par exemple (K : hm) ou on ne peut pas utiliser l'imparfait...
K : Où il faut les situer ++



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