Enregistré le 13 mars 1999
E : Bon. Donc là à partir de
maintenant on peut parler en <coréen. (K : <hm) On l'avait déjà
fait. (K : hm) Tu ne t'en souviens peut-être pas.
K : Hm. Je me rappellerai jamais
E : Hm. C'est pas grave. Là,
avant de le faire, on va essayer de réfléchir quand on utilise le… passé
composé et l'imparfait. Ensuite on fera ça.
K : XX Je dois parler ? Ou...
E : Oui. Tu dois parler. Il
suffit de <parler. (K : <je
dormais) Ah avant de le faire, quand
est-ce qu'on utilise l'imparfait (K : hm), tu me diras comme ça te vient à
l'esprit, et ensuite on fera l'exercice. Donc quand on utilise l'imparfait et
le passé composé ? (K : +++) Tu peux le dire comme ça te vient à
l'esprit.
K : L'imparfait, c'est (rire),
euh pour les termes grammaticaux, ça aurait été mieux avant. Parce que
maintenant (E : hm) je m'en souviens pas bien. Maintenant, je parle avec
une intuition, et moins sur la base d’un système comme début de
l'apprentissage. (E : hm) ++ Euh +++ C'est ça oui euh l'imparfait/ pour
parler simplement, l'imparfait marque un état qui était en train de se produire
[sangthe-ka
jingheng-twe-ko it-ôt-tô-n kûrôn kôt-tûl]. (E : hm) Ou l'état lui-même [kûnyang sangthe kû
jatche].
Et le passé composé, quand il y a eu une action, (E : hm) quand il y a eu un point [jôngjôm], c'est-à-dire (E :
hm) XX il y avait un état [sangthe], (E : hm) par exemple, je dormais, j'étais fatigué, ou
alors je regardais quelque chose, et des trucs comme ça. Et puis à ce moment
là, des événements [hengtong-tûl] (E : hm) qui se
sont produits (E : hm) en coupant [cette situation]. Bien sûr, ces événements
[hengtong] prennent du temps
depuis leur développement jusqu'à la fin (E : hm) mais par rapport au
déroulement [jinheng] de l'imparfait, et à
l'état de l'imparfait, (E : hm) euh… c'est relativement court et momentané
[pikyojôk
jjalp-ko sunkanjôk]
(E : hm) XX
E : Ça te semble ça. (K : (rire))
Tu penses à d'autres choses ?
K : Ah maintenant, je me rappelle
plus de la grammaire. (rire)
E : Sinon, quand tu parles,
comment tu les emploies ? Pareil ? (K : oui) Tu les utilises comme tu l'as
dit. (K : là-dessus, je n'ai pas tellement) Tu n'as pas le temps d'y
penser.
K : Oui, mais de temps en temps
(E : hm) Quand je parle avec des amis, je parle n'importe comment. Même si
je fais des fautes, (E : hm hm) je parle mais, de temps en temps, comme
tout à l'heure, si je dois parler à un directeur, (rire) (E : hm) ou si je dois téléphoner, j'écris (E :
hm) avant de téléphoner. Et puis je prends peur, j'éclaircis ma voix. (rire)
E : (rire) Oui dans ce cas là, il
vaut mieux noter avant. Sinon, en parlant, tu peux oublier ce que tu voulais
dire. Bon, là on peut commencer l'exercice et tu me diras ce qui te traverse la
tête <XXX (K : <en faisant l'exercice oui) Oui en le faisant. + Moi
je note ce que tu me dis. Donc on peut commencer à lire.
K : Ah moi, je n'écris pas ? Je
ne fais que parler ?
E : Tu peux écrire, mais tu dois
absolument parler, hm
K : Hm. Je dormais (E : hm)
A I S (E : hm) quand mon
fils m'a téléphoné d'Australie hier soir
E : Là, pourquoi tu as choisi dormais et téléphoné, tu peux\
K : C'est le même cas dont j'ai
parlé tout à l'heure. <XX (E : <que tout à l'heure hm) Oui. J'étais
en train de dormir [ja-ko
it-ôt-nûnte]
et tout d'un coup, le téléphone a sonné [bel-i ulli-ôt-ta]. Hm Dimanche dernier
E : Attends. Dans ce cas, quand mon fils ME téléphonait, on peut pas mettre à l'imparfait ? Il n'y a que cette possibilité ?
K : + Quand mon fils me téléphonait, (E : hm) si on dit ça, + quand mon fils me téléphonait d'Australie hier soir hm… + Je pense qu'il faut une action, dans ce cas là. Par
exemple (E : hm) euh… + euh interphone
a sonné (E : hm) quelque chose comme
ça. C'est-à-dire + C'est un état où je faisais quelque chose et je/ un état où
je parlais avec mon fils au téléphone/ je te disais que l'imparfait, c'est un
état. (E : hm) Donc ce/ si je veux exprimer cet état où je parlais avec
mon fils, si on veut utiliser l'imparfait, (E : hm) même avec cette phrase
seule, ça irait. Sans la phrase je
dormais, si on veut laisser mon fils me téléphonait d'Australie hier soir, comme ça, (E : hm) c'est aussi possible. C'est possible,
mais pour que ça soit possible, il faut qu'il y ait une autre phrase après, (E :
hm) qui pourrait aider cette situation euh… comment dirais-je, le fait qu'on a
utilisé cet imparfait. Même si on inverse l'ordre, Mon fils + me téléphonait L'interphone a sonné (E : hm) + mon
fils me téléphonait d'Australie hier soir,
comme ça.
E : Hm. Et puis le précédent XX
par exemple j'ai dormi quand mon fils
m'a téléphoné, on ne peut pas dire ça ? + J'ai dormi quand mon fils m'a téléphoné.
K : Ah ! Attends. L'imparfait/
ah… ah… je crois que j'ai dit autre chose tout au début.
E : Quoi ? La première fois, tu
as dit je dormais.
K : Non non c'est pas ça. (E :
hm) Ce que tu m'a demandé tout à l'heure, c'est l'imparfait et le passé ?
E : Non c'est-à-dire, on laisse
ce... celui-là on laisse je dormais et
K : Non, ce que tu m'as demandé
au tout début, c’est
E : + Ah… l'imparfait et le passé
composé ?
K : ++ Euh… oui. (E : qu'est-ce
qu<XX) <Quand j'ai parlé tout à l'heure de l'état <XX
E : <L'imparfait marque l'état
ou <quelque chose qui se déroule
K : <Non non non. Quand j'ai
dit l'état, (E : hm) c'est ça euh + le A I S, A I S, A I T.
E : Oui c'est ça l'imparfait. Tu
as dit comme ça tout à l'heure.
K : Ah bon ? Dans ce cas là,
c'est quoi le passé simple ?
E : A I S ?
K : C'est-à-dire, dans un roman
ou… comment on dit, je fus… <quelque chose comme ça, pas j'étais
E : <Ah oui, ça c'est XX euh passé simple
K : Ah passé simple oui c'est ça.
Je pensais que c'était ça (E : hm) et j'ai eu peur, non c'est bon alors.
(rire) +
E : Donc si les deux sont au
passé composé, est-ce que c'est bon ?
K : J'ai dormi quand mon fils m'a + c'est…. un peu bizarre (E : hm) parce que là ça veut
dire que les actions ont eu lieu simultanément [hengtong-i tongsi-e ilôna-at-ta-nû-n kô-nte], (E : hm) j'ai dormi quand mon fils m'a téléphoné, ça + c'est très bizarre parce que je suis en train de dormir
et en même temps je dois être conscient que mon… fils m'a téléphoné.
E : Hm… donc ça marche pas ?
K : C'est un peu <bizarre.
E : <C'est pas logique. Alors
je dormais quand mon fils m'a téléphoné, ça aussi <simultanément
K : <Ça, il est conscient que
son fils a téléphoné (E : hm), soit qu'il s'est réveillé (E : hm)
soit qu'il a répondu au téléphone (E : hm) XXX (E : hm) il a eu une
réaction par rapport à ça.
E : Hm. O.K.
E : Alors, passons au 2 + Dimanche dernier
K : Hm + Dimanche dernier (E :
hm) j'ai rencontré Paul (E : hm) +++ j'ai
rencontré Paul qui XX Chamonix XXX (bas) XXXXX (bas) +++++++ Je sais tout
le reste, (E : hm) je ne sais pas pour le premier.
E : Hm… Tu confonds entre quoi et
quoi ?
K : Là je/ Je raconte la
situation où j'ai rencontré Paul. (E : hm) Mais dans la situation de la
rencontre, le Paul, Paul de maintenant est parti à Chamonix et il n'est plus
là, mais Paul il est il est déjà parti pour
Chamonix. (E : hm) Si on parlait de
maintenant (E : hm) Mais c'est écrit je
l'ai rencontré (E : hm) ++ hier ah/ dimanche dernier je l'ai rencontré (E : hm) XX Dimanche
dernier, Paul n'est pas encore parti à Chamonix. (E : hm) J'ai
rencontré Paul qui… + qui… allait partir pour Chamonix (E : hm) ou avec le futur du passé qui allait partir ou
(E : hm) vraiment simplement (E : hm) qui est parti pour Chamonix. (E : qui est
parti) Hm.
E : Qui est parti,
qu'est-ce que ça veut dire ?
K : + J'ai rencontré qui… est parti/ qui.. qui est parti pour
Chamonix (bas) +++
E : Mais allait partir et qui est parti les deux
sont possibles, mais le sens serait un peu différent. (K : Oui)
Com<ment ?
K : <Quand on dit qui allait partir, Paul qui est parti à Chamonix, c'est-à-dire
j'ai rencontré Paul (E : hm) et il allait partir à Chamonix. (E : hm)
C'est ça le sens. (E : hm) Et j'ai
rencontré Paul qui est parti pour Chamonix
(E : hm), j'ai rencontré Paul (E : hm), mais tu sais, il est parti à Chamonix, comme ça. (E :
+ ah…) Donc j'ai rencontré Paul qui est déjà parti à Chamonix (E : il est
déjà parti) et ce Paul qui n'est plus là (E : hm), je l'ai rencontré
dimanche <dernier.
E : <Ah donc au moment où on
parle, il n'est plus là (K : oui) parce qu'il est parti dimanche dernier
(K : oui) mais je l'ai rencontré dimanche dernier, lui qui n'est plus
là ?
K : <Oui
E : <Ah… comme ça ?
K : XX C'est-à-dire, Le premier
n'est vraiment pas sûr/ Je ne sais pas comment expliquer. (E : hm)
K : Il avait
beaucoup de bagages (E : hm) On
explique la situation, sa situation (E : hm) ses skis sur l'épaule
(E : hm) alors je l'ai accompagné (E : hm) à la gare.
E : Hm. C'est le passé
composé ?
K : Parce que l'action n'est pas
une action en déroulement [jinheng-twe-nû-n hengtong]. (E : hm) Il l'a accompagné, ils sont
descendus à la gare, c'est déjà fini dans le passé [imi kwakô-esô kkûna-n]. (E : hm)
K : Il y avait énormément de monde (E : hm) dans le
train (E : hm) Ça aussi, c'est une
explication de la situation, il y avait
énormément de monde dans le train et il n'a pas pu trouver il n'a pas pu
trouver de place assise (E : hm)
E : Si on dit il n'a pas pu trouver de place assise ?
K : Il a essayé quand même (E :
hm <mais finalement) <il a essayé mais (E : il n'y a plus de place) il n'a pas pu donc peut-être il… était obligé de + de
voyager + en debout (rire) (E : hm) ou
bien +
E : Ça marcherait il ne pouvait pas + il ne pouvait pas trouver de place (bas) ?
K : Il ne pouvait/ là
c'est trop direct/ comment dire, la phrase est un peu (E : hm) si on dit pouvait pas, (E :
hm) + si on veut dire ça, il faut que la phrase il y a ne soit pas là,
(E : hm) ou alors il ne pouvait pas, ça change un peu le sens (E : hm) parce que le verbe pouvoir, il ne pouvait pas trouver de place assise, c'est-à-dire + comment dire, c'est que je n'en étais pas
capable (E : hm) + tu vois ? quand sa capacité n'était pas à la hauteur.
(E : hm) C'est la différence de pouvoir/ le premier/ avec ce sens du verbe, (E : hm) ici, même
s'il a fait des efforts, <finalement hm la cause est (E : <XXX,
c'est qu'il y en avait vraiment pas) Oui. La cause était ça (E : hm) mais
quand on dit il ne pouvait, (E : hm) la moitié de la responsabilité revient à moi. (E :
hm) Oui le sens, ça peut être ça aussi. (E : hm) Si on regarde sur le plan
grammatical, que ça soit écrit il y
avait ou pas (E : hm) ++ la situation
était ainsi, la situation est déjà à l'imparfait. (E : hm) Mais il n'a pas
trouvé. Comme il n'a pas trouvé de place assise, (E : hm) XX ensuite, il a
dû voyager debout (E : hm) ou... + il a dû trouver un autre moyen\
E : Il y a forte chance qu'il ait
voyagé debout ou alors <un autre
K : <il a trouvé un autre
moyen.
E : Hm. En conclusion, il n'en a
pas trouvé finalement hm. O.K.
E : Ensuite numéro trois, quand il +++
K : +++ (E : XX (bas))
+++++++++++
E : Comment ça se passe là ? Tu
dois me dire ce qui te passe par le tête.
K : (rire) +++++++ Au présent, ce
serait le plus facile (rire)
E : (rire) Oui c'est vrai.
K : Hm… +++ hm. +++
E : Ça te paraît difficile dès le
début ? (rire)
K : +++
E : Tu hésites entre quoi et quoi
maintenant ?
K : Si on le fait au présent, ce
serait facile. Quand il ouvre la porte,
elle… lui sourit (rire) Mais (E : hm)
+ quand il… quand quand il ouvre la
porte elle lui a souri. (E : hm) + (E :
et) ++ Hm ++ elle elle lui a dit euh je je je
t'attendais (E : hm) ++
E : Bon là, si on regarde quand il ouvrait la porte, tout à l'heure, tu as dit que l'imparfait marque + un état (K :
hm) ou, et là qu'est-ce que c'est ? cet imparfait ?
K : Ici, l'imparfait (E : hm)
+ quand il (bas) +++ Ça aussi ça explique une situation [sanwhang-ûl
sôlmyôngha-ju-nû-n],
une situation quelconque [sangthe sôlmyông]. (E : hm) +
E : Quoi ? La situation d'ouvrir
la porte ?
K : Oui. (E : hm…) Comment
dire, + c'est un peu trop court (E : hm) mais quand même ça explique la
situation [sanwhang-ûl
sûlmyôngha-ju-nûn],
ensuite [kû
taûm-e] (E :
hm) elle (E : hm) lui a souri et puis [kû tam-e] elle a dit. (E : hm) Hm… ++ Hm Euh
oui. Elle lui a souri (E : hm) +
K : C'est ça lui a dit je t'attendais + Oui.
E : Je t'attendais,
qu'est-ce que c'est ?
K : + Je t'ai attendu XXX (bas) +++
C'est-à-dire ++ Les deux semblent possibles aussi. Je t'ai attendu, je t'ai attendu Si/ ah oui mais c'est mis entre
guillemets (E : hm) c'est ce qu'elle dit
à l'homme dans la situation n'est-ce pas. (E : hm) Elle (E : hm)
c'est-à-dire ++ Je crois que c'est je t'attendais je
t'attendais.
E : Je t'attendais, c'est
quoi ? elle a attendu dans le passé… + comment ça se passe ?
K : ++ Je t'attendais je t'ai attendu (bas) je t'attendais (bas) je t'ai attendu est aussi possible peut-être. J'ai attendu jusqu'à présent, et
finalement tu es là donc (E : hm)
E : Hm quand on dit je t'ai attendu, ça
veut dire ça ?
K : Hm
E : Alors si on dit je t'attendais ?
K : ++ Je t'attendais jusqu'à main/ je… je t'attendais jusqu'à
maintenant comme ça (E : hm) J'ai + je suis j'ai resté ici euh pendant pendant quelque
temps (E : hm) + (Voi)là je suis encore là
(E : hm)
E : + Hm Il n'y a pas tellement
de différence avec je t'ai attendu, alors ? Je
t'attendais (très bas) +
K : Je t'attendais je t'ai attendu +++ euh XX je t'ai
attendu, je t'attendais (très bas) Si on
dit je t'ai attendu, (E : hm) ah je
t'ai attendu pendant pendant dix minutes,
comme ça il faut quelques mots après
E : Ah il faudrait ajouter
quelque chose ?
K : Oui. On pourrait ajouter
quelque chose (E : hm) + Hm
E : Avec je t'attendais, on
n'en a pas besoin, <c'est ça ?
K : <Quand on dit je t'attendais, non
seulement il n'y a pas de précision, (E : hm) mais ça veut dire que j'ai attendu comme ça,
que j'ai attendu sans aucune idée ou pas, en tout cas (E : Hm (rire)) Je
ne sais pas trop. (rire) C'est difficile.
E : Quand il ouvrait, ça
établit une situation [sangwgant-ûl sôljôngha-ju-nû-kô] ou un état [û ttôn sangthe-na] (K : oui oui)
Mais au début, tu as dit que le passé
composé, ça concerne en général les actions [tongjak]/ Mais ouvrir, ce n'est pas
une <action [tongjak] ?
K : <C'est… une action [tongjak] mais un temps/
c'est-à-dire ça peut être une différence de notion de temps relative [sangtejôk-i-n ôttôn
sikan kenyôm-ûi tchaï]. (E : hm) + Je te l'avais dit tout à l'heure. (E : hm)
Elle sourit, elle/ ah dit quelque chose (E : hm) tout ça euh… +++
E : Dans la situation où on ouvre
la porte, elle sourit et elle dit quelque chose (K : hm) Est-ce qu'il y a
un ordre entre la situation où on ouvre la porte et la situation où elle sourit
? Ou alors c'est simultané ? Comment ça se passe ?
K : Non. Je suppose que la porte
s'ouvre d'abord. (E : ah…) Ou peut-être que l'inverse est possible. Quand <il… (E :
<comment ?) quand il a ouvert la
porte quand il a ouvert la porte elle lui souriait (E : hm) elle lui a
dit (E : hm…) +
E : Dans ce cas là, il y a aussi
un ordre ou pas ? Comment ça se passe ?
K : Je pense que, la plupart des
cas, c'est une différence de point de vue. (E : hm…) Quand je t'avais dit
ça au début, (E : hm) j'avais pris comme actant, (E : hm) comment
dire, comme point de vue, (E : hm) celui de la femme qui est dans la
chambre. (E : + hm) C’est la femme que j’avais pris comme repère. (E :
hm hm) Parce que c'est la femme qui voit s'ouvrir la porte. (E : hm) La
situation est celle où la porte s'ouvre. (E : hm) Mais si on prend comme
point de vue, celui de l'homme qui est dehors, c'est le fait qu'il a ouvert la
porte est une simple action, (E : hm) et elle a réagi, et c’est elle lui souriait.
E : Alors l'imparfait/ quel est
le sens de cet imparfait ? C'est-à-dire c'est une situation du moment où il a
fait une action ?
K : Oui c'est ça. L'action XXX il
a ouvert la porte (E : hm) elle lui sourit (E : hm) + elle lui a
souri, c'est-à-dire, quand on dit elle
elle lui souriait, cette phrase décrit la
situation où elle souriait [miso-rûl jit-ko it-ôt-ta-nûn sangwhang-ûl myosaha-n-kô-ko]. (E : hm) Et elle lui a dit, c'est,
parce qu'on a dit quelque chose, parce que c'est une action, (E : hm) + le
passé composé XX
E : Hm. Donc dans les deux cas,
le fait d'ouvrir la porte a eu lieu d'abord, et ensuite, elle a souri (K :
hm) et elle a parlé (K : hm). C'est ça ? ou alors
K : Non ça c'est + si on veut
vraiment voir la chronologie, c'est une fois qu'on a ouvert la porte qu'on voit
cette scène. (E : hm) Mais comme ça se passe dans un laps de temps
très court. (E : hm) C'est simultané, c'est simultané mais (E : hm)
hm comme c'est une explication de la situation où la femme souriait ou
pleurait, (E : hm) on peut utiliser l'imparfait. (E : hm) Ensuite là
comme c'était une action d'ouvrir la porte, on peut utiliser le passé composé.
Oui c'est-à-dire, ce n'est pas une question d'être correct grammaticalement ou
non. Selon l'individu, la phrase est + Oui on peut penser de cette manière ou
d'une autre, mais si on veut expliquer le choix, (E : hm) on peut dire ça
comme ça. Quand on regarde cette phrase en tant que tierce personne, (E : hm)
c'est-à-dire, ce qui me fait confondre, c'est en tant que spectateur, est-ce
que je suis dans la chambre ou dehors. (E : hm)
E : Oui mais par exemple, quand
on dit quand il a ouvert la porte, elle
lui souriait, est-ce que la fille était en
train de sourire ? Quand on a ouvert la porte, ah la fille + me souriait quand
elle m'a vu + c'est du point de vue de la description (K : hm) qu'on
utilise l'imparfait ? (K : oui) hm…
K : Bien sûr, il est possible que
la fille souriait déjà avant que l'homme ouvre la porte. (E : hm) Mais ce
genre de cas est rare. (E : hm) ++
E : O.K. Ensuite Mes amis + Norvégiens
K : +++ Mes amis Norvégiens voulaient depuis longtemps visiter la
Bretagne. (E : hm) + Ils sont partis (E :
hm) + Ils y sont partis avec S (E : hm) enfin la… la semaine dernière. (E : hm) Mais
quand ils sont arrivés la Rennes à Rennes
(E : hm) ++ il… pleuvait. Quand ils sont arrivés (E : hm) il
pleuvait et il… il a plu pendant tout leur voyage. (E : hm) +
E : Bon. Voyons. Mes amis Norvégiens voulaient + c'est l'imparfait.
K : Peut-être/ Attends ce/ Ils ont voulu (bas) Mes amis Norvégiens + ils voulaient (E : Dans quel sens est-ce ?) ++ (E : ils voulaient) ++ Ils voulaient, donc
pendant longtemps (E : hm) ils ont voulu visiter l'Angleterre. (E : hm)
Ce depuis longtemps, pendant ce temps du passé, (E : hm) ils avaient ce dé/ désir ? ils avaient eu
ce souhait. Ils ont eu ce souhait pendant quelques jours et après ils ne l’ont
plus eu, ça s'est pas passé comme ça. Ils l’ont eu constamment. (E : hm)
Pour réaliser leur souhait, ils sont partis en voyage (E : hm) et la
première phrase montre que leur souhait s'est transformé en action, mais. (E :
hm) Le… depuis longtemps (E : hm) pendant longtemps, vouloi/ c'est voulaient. Ils voulaient y aller.
E : Hm. Peut-on dire ont voulu ? Ou alors +
En tout cas comme finalement ils sont partis, peut-on dire ont voulu ?
K : ++ Si on dit ça (E : hm)
je pense que la phrase passé/ le/ se renverserait. Mes amis Norvégiens ont voulu depuis longtemps visiter la
Bretagne, là j'ai l'impression qu'on aura
une suite comme mais <ils ont… changé (E : <ils n'ont pas pu) ou alors leur goût a changé, ou la
destination… XXX, quelque chose comme ça. (E : hm) Ça entraînerait un
événement ou une situation qui renverserait. (E : hm hm) C'est-à-dire,
quand on dit ils ont voulu, (E : hm) euh… il y a le passé composé et puis c’était le
plus que parfait composé, c’était ça ? On peut voir dans un livre de grammaire.
E : Ah tu veux dire le
plus-que-parfait ?
K : Non. Il y a un passé avec le
mot composé, composé quelque chose, par exemple pour vouloir, c’est avoir voulu, avoir pu
ou avoir quelque chose, tu vois. Si on a vouloir (E : hm)
ensuite la phrase est ne pas vouloir, si c'est pouvoir, quand on traduit, (E : hm) c'était ne pas pouvoir
finalement. + Si c'était devoir, (E : hm) c'était ne
pas devoir.
E : Qu'est-ce que ça peut être ?
K : C'est-à-dire j'aurais dû, j'aurais dû faire ça <j'aurais dû faire comme ceci dans ce cas, mais je n'ai pas
pu
E : <Ah… ah…. c'est le
conditionnel, le conditionnel.
K : Oui. Mais ça aussi, Mes amis Norvégiens ont voulu depuis longtemps visiter la
Bretagne. (E : hm hm) Dans ce cas,
ils ont voulu visiter, (E : hm) mais ils n'ont pas pu ou <mais la
destination a été changée ou
E : <Ah… ah quand on dit ont voulu c'est XX
K : J'ai l'impression que ça
finirait comme ça.
E : Quand on dit voulaient, euh ++ le/
K : Ou alors le rêve… (E : hm)
réal/ ou
alors ça c'est réellement réalisé. (E : hm) ++ Si on veut dire ils ont voulu visiter la Bretagne, je pense qu'il faudra enlever depuis longtemps. (E :
hm…) +
E : Quand on dit ils ont voulu +
ensuite bla bla ils y sont partis. (K : hm) Hm ils y
sont partis, ça c'est
K : ++ Eh bien ils sont partis.
(E : hm) Ils sont partis et ils ne sont plus là. (E : hm) +
K : Quand ils sont arrivés à Rennes, (E : il pleuvait) Oui. Il pleuvait. (E : hm) Ça ah/ ça c'est le même cas que la première
phrase. (E : hm) Mais il a plu
pendant tout leur voyage. Donc (E : hm)
le premier pleuvait, quand ils sont descendus du train [kitcha-esô neri-ôsô
po-nikka],
il pleuvait [pika
neri-ko it-ôt-tô-n kôt]
E : Hm (rire) Par sécurité
(rire), je fais tourner deux machines
K : Pourquoi ça n'avait pas
marché la dernière fois ? (E : tiens !) Pourquoi ça n'avait pas marché ?
E : Ah la dernière fois, à cause
de cet élastique, le micro n'était pas bien enfoncé. + Hm + Euh… donc + alors
si on dit il a plu ?
K : Le/ le… un + hm + dans un
temps donné [ju-ô-ji-n
sikan-an-esô],
(E : hm) il a plu constamment [ke sok pi-ka neri-n-kô]. Et il ne pleut plus
maintenant. + Il n’a plu que pendant ce voyage, pendant leur voyage, (E : hm) et quand le voyage a fini, le voyage…
euh il a pu pleuvoir encore, mais en tout cas, ce qui est sûr, (E : hm)
c'est qu'il a plu pendant la période du voyage
[voyage ha-ôt-tô-n kû kikan
tongan-e kesok pi-ka neri-n kô]. (E : hm)
E : Si on considère le voyage comme une période
un peu longue, on ne pourrait pas dire il
pleuvait ?
K : ++
E : Il pleuvait pendant tout leur voyage, + c'est possible ? ou impossible ?
K : + Il pleuvait (bas) + il pleuvait pendant
(bas) +++++ il a plu (très bas) + pendant
tout leur +++++ Je ne sais pas trop. Mais
(E : hm) d'après mes souvenirs, on n'utilisait pas l'imparfait si il y
avait pendant. (E : Ah d'accord) Les indices comme la préposition ou le
lexique semblent aussi importants. Parce que c'est incrusté dans la tête. (E :
hm) Penser différemment est (E : hm)
E : Celui d’avant, on ne peut pas
dire quand ils sont arrivés il a plu ? (rire) + Est-il possible ou non d'avoir deux passé composé
en même temps ?
K : Ah c'est possible. (E : hm)
C'est possible. (E : hm) Mais dire quand
ils sont arrivés, c'est un peu/ ça me
semble difficile parce que (E : hm) ils sont descendus du train [kitcha-e ttak
neri-ôt-tôni],
juste à ce moment là (E : Hm. Il a
plu comme ça ?) juste à ce moment de
descente [neri-nû-n
kû sunkan],
(E : hm) comment dire, le bon Dieu a mis un nuage noir juste à cet endroit
là, (E : hm) il a plu tout d'un coup [pi-ka kapjaki thuk neri-ko]. (rire) Ce\ (E :
<Hm il a plu une seconde et ça a cessé.) Je pense que ce serait comme ça. (E :
hm…) La pluie, la pluie qui était tombée dans la région de Rennes, (E : hm)
a pu déjà tomber avant que le train n’ arrive, (E : hm) ou elle a pu
continuer à tomber durant tout le trajet entre le train et l'hôtel. ++
E : Donc c'est possible quand
même mais + il y a ces différences ? (K : oui) O.K.
E : Ensuite Paul ?
K : +++++ Paul avait vingt ans quand il a eu son accident de montagne. (E : hm) +++ Il
est resté huit mois à l'hôpital
E : Euh ? il est resté ?
K : Oui +
E : Ensuite ?
K : ++ Quand il… XXX (bas) + Quand il est sorti (E :
hm) il était très faible et très maigre. (E : hm) ++++++ hm + Quand il est/ il était très quand il en est (bas) ++ quand il (très bas) ++ il était
+ resté XX il en est sorti XX (E : comment
ça se passe ?) il n'a pas XXX (bas) (soupir) Quand il est so/ Quand il est sor/ Euh quand il est… quand
il en est sorti il était très faible et très maigre (E : hm) on ne l'a
pas reconnu (E : hm) +++ On ne l'a pas reconnu
(E : hm) +++ On ne l'a pas reconnu ou on ne l'avait pas
reconnu
E : On ne l'avait pas reconnu, c'est le plus-que-parfait ?
K : Oui. Mais ici le
plus-que-parfait est
E : On avait dit de choisir
qu'entre les deux, et pas le plus-<que-parfait
K : <Oui oui ou alors\ (E :
on peut XXX c'est ça ?) Dans ce cas, on
ne l'a pas reconnu.
E : + O.K. Bon. Paul avait vingt ans
(K : hm) ça c'est, on ne peut pas dire Paul a eu vingt ans
(rire) ?
K : Non
E : Ça ne marche pas ?
K : Non
E : Pourquoi ?
K : Quand l'événement, quand il a
eu l'accident, il avait + vingt ans. (E : hm) Il n'a pas eu vingt ans
juste au moment de l'accident [accident-i tak mat-nû-n sunkan-e ke-ka
sûmusal-i twe-kôna irô-ôt-tô-n kôn ani-jyo]. (E : hm hm) Avant l'accident, il
avait vingt ans [kû
jôn-eto ke-nûn sûmusali-ôt-ko], (E : hm) et après aussi, il avait
vingt ans [hu-eto
sûmusali-ôt-ko].
(E : + O.K.) Au moment, (E : hm) l'accident + est arrivé (E : hm)
(quand) il a eu son accident de
montagne. (E : hm)
K : Et puis ici… pourquoi j'ai
utilisé il est resté, le passé composé, c'est parce que huit mois, il y avait
une période donnée [juôji-n
sikan-i it-ôt-ki ttemune]. (E : hm) Ensuite quand
il en est <sorti\
E : <Dans ce cas, il restait est
possible ? comme un cas comme celui de tout à l'heure. Il restait
K : ++
E : On peut penser que, avec
cette durée assez longue, on peut mettre l'imparfait. (bas)
K : Il est resté il restait (bas) ++ Je pense que huit
mois, c'est pas si long que ça. (E : hm)
Vu le contexte global de cette phrase, juste il restait restait
(bas) +++ ou bien une explication de situation/ Si on veut dire restait, il faudrait
peut-être un peu plus de description de la situation, ou il restait ++ il restait +
E : Il restait huit mois à l'hôpital et puis il faut autre chose, c'est ça ?
K : Oui. +
E : Quel genre de chose
<faut-il ajouter ?
K : <Par exemple, il restait en pleurant pendant + il restait en (bas) hm… en
désespérant. (E : hm) de/ de tout désespoir.
(E : hm) ++ XXX (bas) Je pense qu'on ne dirait pas restait parce que avec
huit mois, le temps est déterminé [sikan-i jôngha-ô-ji-ô-it-ki ttemune]. (E : hm) Oui.
Il vaut mieux dire il est resté.
E : O.K. Quand il est sorti ?
K : Quand il en est sorti
(E : hm) Oui
E : Ici il n'y a que cette
solution ?
K : Hm +
E : Il était très maigre et très faible
K : ++
E : Là on ne peut pas dire il a été ?
K : Il a été il a été très faible, ça aussi c'est peut-être possible. XX (bas) Quand il en est sorti quand il en est (bas) il a été très momentanément (E : hm) A ce moment là il est très faible et très maigre
E : Quand on dit était, l'état a un peu
+ duré ?
K : Oui. Oui. C'est possib/ Le
fait qu'il était malade l'a rendu faible et maigre, (E : hm) et il l'a transformé. Quand on dit il a été, juste le moment, le moment de la sortie de l'hôpital, il
était comme ça. Si on dit ici il a été
très faible et très maigre, + à un moment
donné dans le passé [kwakô-ûi
han sijôm-esô],
(E : hm) c’est une action qui est finie [kkûna-at-tô-n tongjak]. C'est-à-dire, arrivé
à la maison, c’était tout à fait (E : <guéri) <rétabli. (E : hm)
Oui, comme ça. Et si on dit il a été
très faible et très maigre, on ne p/ on n'avait pas + on ne l'avait pas reconnu, il faut les associer ensemble. Et de même, si on dit il était très faible et très maigre, on en l/ on ne l'a pas
reconnu. (E : hm)
E : C’est quand on dit on ne l'a pas reconnu,
c'est ça ?
K : + A l'état de sa sortie où il
était toujours très malade, (E : hm) je ne l'ai pas reconnu, et quand on
dit on ne l'avait pas le reconnu, (E : hm) + à un moment du passé, à un moment ultérieur
du passé, par rapport à celui qui a eu lieu avant, un peu plus (E : hm) +
dével<XX (E : <auparavant) Non. A un moment donné a/ avancé, ah ce
garçon est celui de l'autre jour, on le reconnaît. + Ça doit être dans ce sens
là. C'est-à-dire, ce garçon, (E : hm) on ne l'a pas reconnu quand il est
sorti de l'hôpital, (E : hm) mais quand on l'a revu installé à la maison,
on l'a reconnu. (E : hm) +
E : On a reconnu celui qu'on
connaissait mais, à l'époque, on ne l'avait pas reconnu. (K : hm) Dans ce
cas, on ne l'avait pas ?
K : Parce qu'il faut faire la
concordance. (E : hm) Quand on dit il
a été très faible, (E : hm) + il était très faible,
(E : hm) + on indique seulement l'état quand il est sorti.
E : Quand il est sorti, (K :
hm) il était comme ça. XX On ne l'a pas
reconnu, donc on ne l'a pas reconnu,
c'est quoi ? C'est aussi momentané ?
K : Oui. Je pense que c'est momentané.
E : Hm. + On ne le reconnaissait pas, c'est possible ? A l'imparfait ?
K : +++++++ Ça aussi c'est
possible. On ne le reconnaissait pas, je
je je ne connaissais pas (bas) + ca/ euh…
++ Mais si on veut dire ça, (E : hm) ces deux points, ça explique la
phrase précédente. (E : hm) Mais quand
il… en est sorti, donc quand il en est
sorti, on ne le reconnaissait, si on dit ça, (E : hm) je pense que la phrase est
correcte.
E : Ah quand il en est sorti
?
K : Quand il en est sorti
(E : hm) Oui. <On ne le
reconnaissait pas.
E : <On ne le reconnaissait pas. Ah si on collait ça tout de suite (K : oui) <ça
marcherait ?
K : <Parce que dans la
situation où il est sorti, il était sûrement en train de marcher, et on ne l'a
pas reconnu. (E : hm…) Il marchait de l'hôpital et quand on s'est rendu
compte que c'était lui, jusque là, on ne savait pas qui c'était.
E : Hm. Alors dans ce contexte, on le reconnaissait pas ne va pas bien ? Si on met il était très faible ?
K : + On ne le reconnaissait
est aussi bon, alors.
E : Y a-t-il une différence de
sens ? Entre on ne l'a pas reconnu, et on ne le
reconnaissait pas ?
K : ++ Euh quand on dit on ne le reconnaissait pas, quand il en est sorti est (E : hm), on parle seulement de l'état l'état où il
se trouvait quand il est sorti de l'hôpital, ensuite quand on dit on ne l'a pas reconnu,
(E : hm) on ne l'a pas reconnu, ça veut dire que quand on l'a vu la première fois, sur le
moment, on ne l'a pas reconnu. (E : hm) C'est-à-dire que le temps est plus
court que [jom
tô irôkhe sikan-i jjalp-ko] pour on ne le
reconnaissait pas (E : hm) et un peu
+ hm ++ on l'a pas reconnu sur le moment et puis hm… +++++ Oui. Je pense que
c'est ça. (rire)
E : Hm. Donc si on emploie
l'imparfait, c'est un état, et si on emploie ça, c'est momentané, le fait qu'on
ne l'a pas reconnu juste la seconde où on l'a vu ?
K : Tiens c'est un peu bizarre. Reconnaître est un
verbe de perception. (E : hm) Est-ce qu'un verbe de perception peut rester
dans un état ? On ne le reconnaissait
pas, on ne l'a pas reconnu. Ou on
reconnaît ou on ne reconnaît pas. +
E : Ah… c'est quelque chose de
momentané ? et <pas euh
K : <Oui. Est-ce que c'est ça
? A mon avis, le sens du verbe lui-même (E : hm) joue aussi un rôle + je
n'en sais rien. (rire) +
E : De ce point de vue, on ne l'a pas reconnu
ce serait mieux ?
K : Oui. C'est possible. (E :
hm) ++++ hm ++
E : O.K. Ensuite, Hier un accident,
c'est un peu long ++
K : Hier, un accident s'est produit au carrefour de la rue Caillaux
et de l'avenue d'Italie. (E : hm) Il pleuvait. (E :
hm) Un enfant d'une dizaine d'années (E : hm) ++ hm + faisait
du skateboard (E : hm) sur le territoire ah
non trottoir de la rue Caillaux. (E : hm) Quand
il… quand il est arrivé au carrefour (E :
hm) il n'a pas pu ralentir (E : hm) ++++ et (E : hm) + est
tombé (E : hm) +++ est tombé (bas) Ah non
il A tombé il a tombé sur + l'avenue de…
d'Italie + juste au moment où une voiture
+++ arrivait une voiture arrivait (E : hm elle) heurter…
heurter heurter c'est glisser ?
E : Non. C'est se heurter
K : Hm. Il… l'a heurté violemment (E : hm)
Il n'y avait qu'une seule personne à cet
endroit là. (E : hm) Ce passant + a couru + dans la cabine d'à côté pour appeler
le Police Secours. (E : hm) Pendant qu'il tél…
++++++++ pendant qu'il téléphonait (E : hm) la
voiture est filé. (E : hm) L'enfant se trouvait tout seul. (E : hm) Il avait
peur. (E : hm) ++++ Il a réussi (E : hm)
à partir (E : hm) lui
aussi. (E : hm) ++++ Pourtant il a eu mal.
(E : hm) Non pourtant il avait mal
sûrement. (E : hm) Quand l'homme + est sorti de la cabine, (E : hm) il n'y
avait plus personne. (E : hm) Quand la police est arrivée, (E : hm) la police
est arrivée (bas) c'est lui qu'elle…++ la police est arrivée (très bas) c'est lui
qu'elle… ++ l'a emmené au Commissariat. (E :
hm hm) +
E : Bon. Hier un accident S'EST PRODUIT
K : Oui. Déjà la phrase
elle-même, l'histoire globale (E : hm) décrit une situation qui a eu lieu
hier. (E : hm) Chacune des situations, c'est-à-dire, l'accident, ou celui qui
faisait du skateboard est tombé, etc. etc., chaque situation est terminée à ce
moment-là du passé. (E : hm) Mais comme c'est une situation où on raconte ça comme si ça se
passait maintenant, (E : hm) même si ce sont des actions qui étaient fini à
un moment donné, on les a mis à l'imparfait. Ensuite
E : Oui. Regardons un par un.
Donc S'EST PRODUIT, c'est ?
K : L'incident a eu lieu
simplement. (E : euh) Oui.
E : Ensuite il pleuvait
K : Il a plu [pi-ka o-atôt-ko]
E : Hm il a plu pi-ka o-atôt-ta] ? Quand est-ce qu'il
a plu, il a plu après l'accident ? ou alors\
K : Donc il a plu hier soir, (E :
hm) ah il a plu hier, (E : hm) c'est correct. (E : hm) Mais quand on dit il pleuvait, là, le/
ça donne un effet qui rend cette situation [sanghwang], la situation elle-même de ce… passé, cette
situation de l'accident (E : hm) plus vivant [jom tô sengsengha-ko], comme si ça se
passait maintenant. (E : hm) + Ça la fait comme ça + euh + revivre [jehyûn-siki-ô ju-nû-n], l'imparfait. (E :
hm)
E : Donc en mettant il pleuvait, à l'imparfait,
++ l'accident devient + plus vivant [sengsengha-ô-ji-n-ta] ?
K : Non c'est-à-dire quand on
décrit avec réalisme l'événement du passé [sengsenghako kwakô-e ilôna-at-tôt-n sakôn-ûl
myosaha-ô-ju-ko]
euh… quand on donne ce genre d'effet, il
pleuvait il pleuvait il pleuvait ++
E : Hm. Ensuite quand est-ce
qu'on fait reviv/ C'est-à-dire pour donner, pour rendre plus vivant les choses [sengsenghake
ha-ô-ju-ki wihasô],
euh… je vois qu'on n'utilise pas l'imparfait n'importe quand hein ? (K : hm)
En tout cas, on verra ça.
E : Un enfant d'une dizaine d'années FAISAIT (K : hm), là c'est pareil ?
K : Oui. Il était en train de. (E :
hm) Euh + <en fait, (E : <dans ce cas\) la situation elle-même est il a fait du skateboard sur le trottoir. (E : hm) Mais en racontant, (E : hm) le temps du
verbe change ainsi.
E : Hm… ensuite quand il est arrivé,
ça là, on lui a donné moins de caractère vivant ? Comment ça se passe ? (K :
(rire)) Quand il est arrivé <au
carrefour\
K : <C'est-à-dire, là, il y a
une *story* où une situation se poursuit, mais, (E : hm) ici, quand
l'enfant est arrivé au carrefour en une fraction de seconde, (E : hm) il n'a pas pu
s'arrêter et il est tombé. (E : hm) On explique l'incident de sa chute/ (E :
hm) qui euh… très + qui peut se produire en une ou deux seconde. (E : hm)
C'est pour ça +++
E : C'est-à-dire, comme ce sont
des choses qui se produisent en un temps très court, c'est au passé composé ?
K : Euh… il y a l'aspect
temporel. (E : hm) Euh et puis il y a un truc plus important. (E : hm)
++++ Mais
E : Qu'est-ce que c'est ce truc
++ important ?
K : +++ Ça… + hm ces… actions (E :
hm) se produisent dans l'ordre n'est-ce pas. (E : hm…) Il est arrivé, (E :
hm) il n'a pas pu s'arrêter, (E : hm) c'est pour ça qu'il est tombé et
E : Ces trois sont tous au passé
composé ?
K : Oui. (E : hm) ++
E : Donc ah le fait que c'est
dans l'ordre c'est ça ? Comment dire, le passé composé…
K : Ça s'est produit presque
simultanément + la situation (E : hm)
E : Alors ces événements qui se
sont produits dans l'ordre, pour les rendre plus, même s'ils ont eu lieu
momentanément, pour les rendre plus vivants, on ne pourrait pas les mettre à
l'imparfait ? Quand il arrivait au
carrefour, il ne pouvait pas ralentir
K : Euh il ne pouvait pas ralentir, ça aussi ça semble possible. (E : hm) XX (bas)
E : Mais c'est seulement ça qui
est possible et arriver et tomber, ça marche pas ?
K : Non.
E : Pourquoi ? + Il pouvait peut être à
l'imparfait ? (bas)
K : ++
E : Quand on dit il ne pouvait pas, on
a eu avant il ne pouvait pas, et tu avait dit que c'était la personne qui avait fait une
erreur… ou elle n'était pas compétente, il y avait ce genre de choses. <Il ne pouvait pas ?
K : <Hm. Ça…. C'est possible
aussi. +
E : Quand on dit il n'a pas pu, c'est
pas de sa faute, mais c'est la situation et <on ne peut pas faire
autrement ?
K : <Oui. ++ XX il n'a pas pu (bas) il n'a pas pu. Oui ça
aussi, c'est correct. (E : hm) En tout cas, le résultat d'une action est
(E : hm) oui, présenté après et +
E : Hm. Si on peut utiliser il ne pouvait, pour
celui d’avant et dans le suivant, on les laisse au passé composé, et dans celui
du milieu seulement il ne pouvait, ça aussi, c’est possible. (K : Oui) Quand il est arrivé au carrefour il ne pouvait ralentir et
il est tombé, on peut dire ça
<aussi ?
K : <Il /a/ tombé (E :
il /a/ tombé ?) Il est tombé ? Euh il est tombé, oui. +
E : Sur l'avenue d'Italie juste au moment où une voiture
arrivait. Ça, tu l’as mis à l'imparfait (K :
oui) C'est aussi pour rendre plus vivant ?
K : + C'est-à-dire, la voiture n'était pas
arrêtée, elle arrivait. (E : hm) Mais ce garçon qui faisait du skateboard [tha-ko it-tô-n e-ka] jouait et n'a pas pu
s'arrêter. Là, un point (E : hm) + De cette manière, il arrivait ici [kesok o-ko it-ôt-ko] (E : hm) et
ensuite il n'a pas pu s'arrêter [mômtchu-ji motha-ko], point. (E : hm) Il
est tombé [ttôrôji-n-kô], point. (E : hm)
Ensuite la voiture arrivait [kesok o-ko it-ôt-tô-n kô-ji] pendant ce temps où ces temps se
déroulaient [sije-ka
irôkhe jinhengtwe-ô-it-nûn saï]. (E : hm hm) +
E : Tiens, elle arrivait/ Dans ce
cas/ Dans ce cas, alors où une voiture
est arrivée, on peut pas le dire ?
K : ++ C'était un état où XX
continuellement, donc [kesok XXX ha-nû-n kûrûn sangthei-ôt-ûnikka] (E : hm…) Oui.
E : Il faut mettre arriver à
l'imparfait ?. (K : hm)
E : Elle L'A heurté violemment
K : Là, on a arrêté l'action [tongjak-ûl
mômtchu-n-kô].
(E : hm) + Et puis ensuite il n'y
avait qu'une seule personne, (E : hm)
on explique la situation, (E : hm) la situation du moment.
E : Après ce <passant (K :
<ensuite) a couru
K : Oui.
E : Ça aussi, le passé
composé ?
K : +++ Quand on dit ce passant courait, (E :
hm) ça aussi c'est trop rigolo parce qu’il court [kesok ttwi-ô-ka-sô] (E : hm) ++ et
l'action de courir ne s'arrête pas [ttwi-ô-ka-nu-n tongjak-i mômtchu-ô-ji-nu-n
kû-ke ôt-ta].
(E : hm) Il continue à +
E : Ah tu as l'impression qu'il
continue de courir ? (K : oui) Hm… ++
E : Pendant qu'il téléphonait, ça c'est l'im<parfait\
K : <Ça ça c'est le plus
bizarre. (E : hm) Pendant pendant
qu'il… (E : téléphonait) pendant qu'il a téléphoné, la voiture est (bas) Parce que la
voiture + /e/ filé, ça c'est sûr, parce
qu'elle est partie et n'est plus là. (E : hm) Mais pendant qu'il… cette
situation est, la voiture s'est enfuie [tcha-ka tomangka-pôri-n kô] dans la situation où
cette personne téléphone [jônhwa-rûl ha-ko it-nû-n kû sangwhang-esô], n'est-ce pas. (E :
hm hm) La voiture ce.. ce… quand cette ++ voiture s'est enfuie [tomangka-at-ûl tte], (E : hm) le
temps du téléphone, c'était pendant le temps que cette personne, ce passant téléphonait [jônwha-rûl ha-ko
it-tô-n jungi-ôt-ta].
(E : hm hm) C'est pour ça que j'avais dit quand il téléphonait,
mais (E : + hm) ah pendant qu'il
téléphonait (E : hm hm)
E : Donc tu l'as dit pour
exprimer qu'il était <en train de (K : <oui oui) mais maintenant, tu
crois que pendant qu'il a téléphoné est aussi possible, c'est ça ?
K : + Oui mais/ Mais pendant qu'il a téléphoné pendant qu'il est XX (bas) pendant qu'il (bas) ++ pendant +
pendant qu'il… a (E : pendant qu'il a téléphoné) pendant qu'il XXX (bas) pendant qu'il XXX Je ne sais pas trop. Pendant
qu'il a téléphoné, ça fait un peu bizarre
aussi. (E : hm) Je pense que ça ne marche pas. + Hm. ++ Je te l'ai dit
tout à l'heure. Quand on utilise pendant, la phrase principale est dans la plupart des cas, au passé
composé. Mais quand on + met le passé composé, pour que l'action du passé
composé puisse avoir lieu, il faut qu'il y ait un + un… temps, (E : hm) il
faut qu'un espace de temps soit donné. (E : hm) Cette personne était en
train de téléphoner, (E : hm) quand on dit pendant pen/ pendant qu'il a téléphoné, juste au moment où il téléphonait, (E : hm) la voiture s'est enfuie, donc
euh (E : hm) euh je ne sais pas, euh c'est comme si juste au moment où la
personne a… a pris le combiné, en pas plus d’une seconde, euh, (E : hm) la
voiture
s'est enfuie ou. (E : hm) Alors que cette personne a dû rester un moment à
parler au téléphone. (E : hm) Avant que la voiture s'en aille, XXX cette
personne devait être déjà en train de faire le numéro, et même après le départ
de la voiture, elle a dû rester encore au téléphone. (E : hm) ++++
E : Quand on dit pendant qu'il a téléphoné, c'est vraiment à la seconde, la voiture s'enfuit et aussi (K :
hm hm) Donc, c'est un peu… + c'est rare qu'il y ait ce genre de chose ? (K :
hm…) On ne peut pas dire la voiture
filait ? C'est-à-dire pendant qu'il
<téléphonait
K : <C'est la même chose que
celui d'avant. (E : hm) Le fait de courir tout le temps et de filer. (E : hm)
E : Ah c'est pour ça que ça ne
marche pas ?
K : Oui. En plus, c'est <un
verbe d'action [dongjak-ûi
dongsa].
E : <Hm hm hm. Pendant qu'il
téléphone, la voiture continue [kesok] + <XX
K : <Elle s'en va + et puis
<elle continue à [ka-konûn
kesok]
E : <S'en aller [ka-ko it-ta]
K : Oui. Elle s'en/ elle ne fait
que s'enfuir [ka-ko
it-nûn-kôt pak-e an twe-ji an-ayo], alors qu'il faut qu'elle ne soit plus là [ka-ko ôps-ôya
twe-nûnte].
E : Il faut qu'elle soit plus
là ? O.K. +
E : Et puis, l'enfant se retrouvait,
tu l'as mis à l'imparfait (K : oui) Alors pourquoi l'imparfait ? (K :
+) Se trouvait tout seul
K : +++ Se retrouvait (bas) +
Ah c'est l'enfant s'est retrouvé. + Ça aussi, comme je t'ai dit tout à l'heure, comme le verbe
de perception [insik-ûi
tongsa],
(E : hm) il s'en aperçoit momentanément ensuite, il avait peur. Parce
qu'il avait peur, donc c'est l'état. (E : hm) Ensuite il a réussi à partir lui aussi, il est parti lui aussi, et il n'est plus là. (E : hm…)
Donc c'est aussi le passé composé (E : hm)
K : Et pourtant il avait… il avait mal sûrement (E : hm) En tout cas, il avait mal, ah avait mal/ il est
sûr qu'il avait mal. (E : hm) ++
E : On ne peut pas dire il a EU mal ?
K : ++ Il avait mal. (bas)
Le… l'état (E : hm) où il s'est enfui + il a dû sûrement avoir mal à ce
moment/ Il peut être guéri maintenant (E : hm) mais n'est-ce pas qu'on
n'en sait rien. (E : hm hm) ++
E : C'est-à-dire, ici, ce n'est
pas tellement la durée de la douleur, mais plutôt l'état. <C'est ça qu'on\
K : <Hm hm.
K : Après quand l'homme est sorti de la cabine (E : hm) la personne sort, c'est-à-dire, elle sort de la cabine, (E : hm) et
la cabine
est vide maintenant. (E : hm) Elle est sortie et n'est plus là aussi,
cette personne. (E : hm)
K : Quand il est ressorti de la cabine, il n'y avait plus
personne, c'est un état [sangthe]. Et quand la police est arrivée, c'est une action (E : hm) c'est lui
qu'elle… qu'est-ce que j'ai dit là ?
E : Qu'elle A emmené
K : Oui. A emmené au commissariat.
++ L'enfant est parti aussi, il n'est plus là. (E : hm) Oui.
E : Euh… après cet exercice, le
passé composé, c'est, quand il y a une action, cette action a lieu, par
exemple, quelqu'un est parti, n'est plus là, ou quelque chose comme ça, et en
tout cas, le résultat est
K : Oui. C'est ça mais (E : hm)
ce qui… est important, en tout cas, si on veut dire ainsi, c'est toujours
relatif [hansang
ike sangtejôki-n kô-nikka]. (E : hm) Comme tu l'as dit tout à l'heure, on peut
utiliser le passé composé, le passé composé, (E : hm) l'imparfait,
l'imparfait aussi. (E : hm) Et l'imparfait est dans la phrase principale,
(E : hm) le passé composé est euh… c'est quoi ? le…
E : Subordonnée
K : Oui dans la phrase
subordonnée, comme ça. C'est pas systématisé de cette manière, mais (E : hm)
selon le contenu, le contexte de toute la phrase, (E : hm) ça peut varier.
(E : hm) Je pense qu'il faut donc d'abord lire la phrase.
E : Alors qu'est-ce que tu penses
après l'exercice ? Ce que tu pensais avant/ par rapport à ce tu pensais d'une
façon un peu abstraite, est-ce que ça correspond un peu ? ou + Est-ce qu'il y a
eu des cas où tiens, ce que je pensais n'était pas bon, par exemple ? (rire)
K : On peut pas dire « c'est
pas ça ». (E : hm) Si c'était comme quand j'apprenais la grammaire,
(E : hm) j'aurais dit c'est pas ça (E : hm) mais (E : (rire))
parce que ce que j'avais appris, c’était limité. (E : hm hm) Maintenant,
bon, je pense qu'on peut dire soit comme ceci, soit comme cela. Si on dit, par
exemple, de cette manière, le sens change (E : hm), et si l'intention du
locuteur + était autre, (E : hm) on peut dire autrement aussi, mais (E :
hm) + L'intuition qu'on peut avoir, qui permet de dire en pourcentage, ça, ça
ne marcherait pas (E : hm), comme je suis encore étrangère, je ne peux pas
ressentir cent pour cent cette sensation, parce que (E : hm) même en
coréen, quand je lis quelque chose, il y a des moments où je ne comprends pas,
tant que je ne suis pas un écrivain. (E : hm) Ou pourquoi cette personne
en est arrivé à écrire ce texte, si je n'ai pas lu tous les articles ou les
livres qu'il a écrit, (E : hm) il nous arrive de ne pas comprendre
certaines choses. (E : hm) Oui. ++
E : Donc quand on parle, tu
disais qu'on utilise l'imparfait pour rendre les choses vivantes, mais on ne
met pas l'imparfait n'importe où. Quelquefois on utilise le passé composé quand
même, et + Mais quand est-ce qu'on utilise le passé composé ? + Après
l'exercice… ++ quand les actions sont + courtes/ dans ce <cas…
K : <Les actions ont lieu, et
finissent, ont lieu et <finissent
E : <Finissent et se terminent
comme ça ?
K : Oui
E : Hm… + (…) Bon. Par exemple,
ici, se trouver, on ne peut pas dire à l'imparfait… Parce que se trouver, c'est euh…
con/ <instantané ?
K : <Oui j'ai l'impression.
E : Oui mais même avec ces
verbes, qui sont instantanés, si on veut les rendre plus vivants, on ne peut
pas utiliser l'imparfait ?
K : Il se trouvait (bas)
(E : L'enfant se trouvait tout seul) Il se trouvait tout
seul (E :
hm) +++++++++++++++++ (E : Pendant
qu'il téléphonait (bas)) ++ hm…
E : Ça ne marche <pas ?
K : <Je pense que ça ne marche
pas. (E : hm) ++++++++ (E : hm hm) ++ Non, ça ne marchera pas. ++
E : O.K. Ensuite, est-ce qu'il
t'est arrivé, en parlant avec des Français, d'avoir remarqué quelque chose sur
les temps, tiens, on peut utiliser ça dans ces cas là ? Par hasard + même s'il
est difficile de porter son attention là-dessus, <si jamais il t'est arrivé
d’y faire attention <(rire), tu as des exemples ?
K : Je dois en avoir,
certainement. Mais là tout de suite
E : Tu te rappelles pas ?
K : +
E : Sinon, en lisant un livre euh
K : Ça fait longtemps que je n'ai
pas eu de travail sur des livres. (rire)
E : Il t'est arrivé d'hésiter
entre l'imparfait et le passé composé pendant une rédaction ?
K : Ah la rédaction, c'est presque
toujours (E : hm) + le présent, non ? (E : ah… bon ?) Oui. Quand on écrit une
lettre
E : Parce que tu écris des
lettres ?
K : Oui. (E : hm… d'accord)
Et puis, même si j'utilise des actions du passé, mes amis me corrigent au
présent. Parce que par exemple, dans une lettre
de motivation, c'est (E : hm…) pas je voudrais faire mon stage (E : hm) mais je
désire faire mon stage, ça change comme
ça. (E : hm) Et quand on écrit un mémoire, tant qu'on n'écrit pas du début
jusqu'à la fin à l'imparfait, comme dans un livre... (E : hm) ++ Oui.
E : Tu n'as pas d'exemples dont
tu <te souviennes ?
K : <Le passé simple (E :
hm…) Je dois en avoir sûrement, mais là maintenant je me rappelle pas. (rire)
E : Faisons une pause, là,
d'accord ?